Nous devons garantir les protections fondamentales des demandeurs d'asile qui arrivent dans l’UE, affirment les S&D

Ce 25 avril, la commission Libertés civiles, justice et affaires intérieures du Parlement européen a adopté un rapport qui demande la garantie d’un niveau minimum de conditions de réception pour les demandeurs d'asile qui arrivent dans l’UE.

 

Kati Piri, eurodéputée et porteparole du Groupe S&D pour ce rapport, a déclaré ceci :

« Nous saluons le tournant marqué par ce rapport en comparaison avec l'approche punitive précédemment appliquée par la Commission aux demandeurs qui vont dans un autre État membre que celui d’entrée. En effet, ce rapport se concentre sur les incitants à proposer aux demandeurs pour rester dans l'État d'entrée et de première demande d'asile. »

« Par ailleurs nous sommes heureux de constater que le parlement est d’accord avec nous sur l’impératif de ne jamais placer les mineurs en détention, à aucun stade du processus de demande d’asile. Nous sommes également satisfaits que les demandeurs d'asile auront droit à une assistance et représentation juridiques appropriées. Enfin, le fait qu’ils pourront accéder au marché du travail dans les deux mois de leur demande répond aussi à notre demande. Tout ceci est important pour encourager les demandeurs d’asile à s’intégrer et à rester, durant tout le processus, dans l’État membre qui traite leur demande. »


L’eurodéputée et viceprésidente S&D Tanja Fajon a ajouté ce qui suit :

« Les demandeurs d'asile arrivés en Europe figurent parmi les personnes les plus vulnérables du monde. Elles ont tout risqué à la recherche d’une vie plus sûre pour eux et leurs familles. En conséquence, il est impensable qu’ils soient arrivés si loin, uniquement pour se retrouver dans des conditions inhumaines ou dangereuses. »

« Dans cette optique, nous ne pouvons admettre la répétition de ce qui s’est passé en Hongrie, où les demandeurs d'asile ayant bravé un périple long et dangereux ont été criminalisés et piégés dans des villages conteneurs entourés de barbelés à lames. Pour l’éviter, l’Europe doit instaurer des normes de réception minimales relatives à l’accueil des demandeurs d'asile qui arrivent en un endroit quelconque de son territoire. »