« Le PPE et les forces de droite ont réduit au silence le Parlement européen au sujet de la violation israélienne du droit international et des droits de l'homme à Khan Al-Ahmar », déclarent les S&D

Ce 1er octobre, le PPE et les forces de droite du PE décidaient de rejeter la demande des S&D de réitérer la position adoptée par le PE concernant la violation israélienne prochaine du droit international et des droits de l'homme à Khan Al-Ahmar.

Dans la foulée, l’eurodéputée S&D Eider Gardiazabal Rubial déclarait ceci :

« Le PPE et les forces de droite du Parlement européen sont complices de cette scandaleuse violation du droit humanitaire international et des droits de l'homme, qui se déroule en Cisjordanie occupée. En effet, l’armée israélienne est sur le point de démolir le village bédouin palestinien de Khan Al-Ahmar. Or, les forces de droite ont réduit au silence notre parlement sur ce sujet, en ces heures terrifiantes. Honte à vous. »

« Comme toujours, nous ne resterons pas silencieux, nous ne le serons jamais. Notre appel pour la paix, la démocratie, le respect des droits de l'homme et la solution des deux États continue. Et nous continuons à le dire haut et fort : M. Nétanyahou, ne franchissez pas cette ligne, ne démolissez pas Khan Al-Ahmar ! »

 

Note aux rédacteurs : Ce 13 septembre, le Parlement européen adoptait une résolution qui appelait « le gouvernement israélien à remiser son plan de réinstallation qui entraînerait la démolition de Khan Al-Ahmar et le transfert forcé de sa population vers un autre endroit. »

De plus, le gouvernement israélien a aussi reçu une mise en garde, y compris de la part de représentants des Nations Unies, que la démolition de Khan Al-Ahmar et l’éviction par la force de ses résidents constituerait une violation grave du droit humanitaire international, dans le cadre de la Quatrième Convention de Genève. Or, le gouvernement israélien semble ignorer ces appels. En effet, il y a une semaine (le dimanche 23 septembre), il demandait aux résidents de Khan Al-Ahmar de détruire eux-mêmes leurs habitations et leur école, avant le 1er octobre. Faute de quoi, les ordres de démolition seraient exécutés par l’armée israélienne.

Veuillez noter que si la Cour suprême d’Israël a validé les ordres de démolition, elle n’a d’aucune façon obligé le gouvernement à les mettre en œuvre. Cette décision reste à la discrétion du gouvernement du premier ministre Nétanyahou.

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