Le Parlement européen est favorable à une approche plus commune du partage d’informations

La commission Libertés civiles, Justice et Affaires intérieures du Parlement européen soutenait, ce 15 octobre, l’instauration de nouvelles règles européennes concernant l’interopérabilité. Cela implique la capacité des systèmes d’informations à échanger des données et à permettre le partage de celles-ci entre autorités nationales compétentes.

 

Péter Niedermüller et Miriam Dalli, eurodéputés et porteparoles du Groupe S&D pour le dossier de l’interopérabilité, ont déclaré ceci :

« Il est clair, depuis des années, que l’UE a besoin d’une approche plus coordonnée du partage des informations entre ses différents systèmes informatiques. En effet, les récentes investigations à propos des attentats terroristes en Europe ont montré que si des informations importantes existaient, les personnes qui en avaient le plus besoin n’y avaient pas accès. Dans ce contexte, les nouvelles règles résoudront un grand nombre de problèmes existants. Elles permettront aux fonctionnaires comme les officiers de police, les gardes-frontières ou les responsables de la migration d’accéder plus facilement aux informations nécessaires à l’exercice de leurs fonctions. »

« Nous nous sommes battus pour faire en sorte que les nouvelles règles contribuent à l’instauration d’une approche plus commune dans toute l’UE, tout en protégeant les données personnelles et les droits fondamentaux. Nous avons obtenu l’inclusion de dispositions qui facilitent la correction des informations fausses dans les bases de données, la recherche des responsabilités pour les erreurs et l’application de sanctions le cas échéant. Il s’agit d’aspects essentiels, car les bases de données ne sont utiles que si leurs informations sont précises et correctes. »

« Par ailleurs, même si nous étions opposés à la création d’un nouveau répertoire commun de données d’identité pour les non-citoyens de l’UE, nous collaborerons constructivement avec le Conseil et la Commission européens à la finalisation de ces propositions importantes. En effet, nous ne pensons pas que l’Union ait besoin de nouvelles bases de données ou de collecter plus d’informations, mais bien de mieux se connecter à ce qui existe déjà. Car notre but ultime est de garantir, dans tous les cas, la protection des droits fondamentaux. »