Le Parlement européen approuvait, ce 13 mars, l’actualisation des règles qui régissent le système d'information sur les visas de l’UE. Il s’agit d'une base de données européenne qui relie les gardes-frontières des frontières extérieures de l’UE aux consulats des États membres dans le monde. Cette base contient des informations sur les demandeurs de visas de courte durée pour l’espace Schengen.

Péter Niedermüller, eurodéputé et porteparole du Groupe S&D pour le Système d'information sur les visas, a déclaré ceci :

« Les règles actualisées contribueront à l’amélioration de la gestion des frontières extérieures de l’UE. Les autorités compétentes pourront plus facilement vérifier les antécédents des demandeurs de visa. L’amélioration de l’échange d’informations entre États membres permettra de combler les lacunes sécuritaires du système. Celui-ci s’ajoute à d’autres mesures pour assurer une approche plus efficace et mieux coordonnée de la gestion des frontières européennes. »

« Comme toujours lorsqu’il s’agit de systèmes de collecte de grandes quantités de données personnelles, nous nous sommes battus pour assurer la protection des droits fondamentaux et pour restreindre la collecte aux données nécessaires et proportionnées. Dans cette optique, nous sommes déçus par la non-acceptation de l’amendement interdisant la prise d’empreintes digitales d’enfants de moins de de 12 ans. Aucune donnée n’indique que cela est nécessaire pour améliorer la sécurité de nos frontières. »

« Malgré cela, les améliorations sont généralement les bienvenues. Elles apportent de nouveaux instruments pour une gestion plus efficace des frontières extérieures de l’UE et un meilleur partage d’informations entre États membres. »