Pour Pittella, l’État de droit ne doit pas être au service d’intérêts politiques particuliers – le gouvernement polonais doit enfin devenir sérieux et engager un vrai dialogue avec la Commission

Ce 31 août Frans Timmermans, premier viceprésident de la Commission européenne, et la commission Libertés civiles, justice et affaires intérieures du Parlement européen, ont eu un échange au sujet du respect de l’État de droit en Pologne.

Dans la foulée, le chef de file du Groupe S&D Gianni Pittella a déclaré ceci :

« L’État de droit ne doit pas être au service d’un intérêt politique particulier. Or, le gouvernement polonais continue à violer ouvertement ce principe démocratique crucial, dans son intérêt. Ce faisant, il extrait progressivement la Pologne du cadre juridique de l’UE. »

« La Pologne est un État membre souverain – mais les actions de la Commission européenne n’empiètent pas sur cette souveraineté. Toutefois et à l’instar de tous les autres États membres, il incombe à la Pologne de respecter les lois et traités qu’elle a signés et ratifiés. Or, l’indépendance du pouvoir judiciaire est un élément fondamental de la démocratie européenne. Et la démocratie et les valeurs européennes doivent être respectées. En conséquence, les eurodéputés S&D soutiennent sans réserve les efforts déployés par le commissaire Timmermans en vue de résoudre le conflit concernant le respect de l’État de droit par la Pologne. Dans cet esprit, nous exhortons également les autorités polonaises à entamer un dialogue authentique et constructif avec la Commission européenne. »

« En ignorant les avertissements et inquiétudes des institutions européennes, le gouvernement polonais éloigne tout simplement la Pologne des valeurs démocratiques et européennes. »

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