Les employés de McDonald’s et d’autres chaînes de fast food du monde entier ont manifesté, ce 15 avril, pour leur droit à des conditions de travail décentes.
À Bruxelles, des eurodéputés S&D se sont joint aux syndicats, dont la FSESP (Fédération syndicale européenne des services publics), pour appeler l’UE à soutenir les salaires vitaux et à enquêter sur la politique salariale et les faibles paiements d’impôts du secteur. Les S&D ont apporté leur soutien à la campagne #Fightfor15.
Jutta Steinruck, eurodéputée et porteparole S&D pour les affaires sociales et l’emploi, a déclaré ceci :
« Des entreprises comme McDonald’s figurent parmi les plus grands employeurs du monde. Toutefois, leur modèle d’entreprise s’appuie trop souvent sur la combinaison malsaine de très bas salaires et de très faibles paiements d'impôts. Étant donné que le dumping social et le travail précaire ne se limitent pas au secteur du fast food, notre Groupe se bat pour des emplois durables dans tous les domaines. »
« L’UE dispose d’instruments d'enquête sur les mauvaises pratiques des grandes entreprises, ainsi que des moyens de promouvoir la responsabilité sociale. Il est grand temps que la Commission les utilise. »
Note aux rédacteurs :
Aujourd’hui, les travailleurs du fast food des États-Unis tiennent la plus grande grève de leur histoire, qui touche 200 villes. Ils manifestent contre le fait que plus de la moitié des travailleurs de McDonald’s ne peuvent pas vivre de leurs salaires et dépendent de l’assistance publique pour des dépenses de base comme l’alimentation ou le loyer.
Dans une déclaration récente, McDonald’s annonçait une modeste hausse des salaires pour les quelques travailleurs des établissements sous contrôle direct de l’entreprise – mais pas pour les 90 % d’employés des restaurants franchisés. Un rapport élaboré en 2013 par le National Employment Law Project (projet relatif à la loi nationale sur l’emploi) indique que les bas salaires pratiqués par McDonald’s coûtent aux contribuables plus d’un milliard de dollars US par an.
