Suite aux élections législatives de ce 9 septembre en Suède, le chef de file du Groupe S&D Udo Bullmann a déclaré ceci :
« La social-démocratie suédoise a résisté à la menace de l’extrême droite. En conséquence, je félicite chaleureusement Stefan Löfven pour sa campagne courageuse et sans concession et pour la victoire obtenue. »
« Ceci dit, les résultats de l’extrême droite sont un avertissement sérieux dans un pays réputé pour son système social le plus avancé. Comme en Italie, Autriche, Hongrie, l’extrême droite de Suède a montré son vrai visage dans une campagne de haine, de xénophobie et de fausses nouvelles, qui sont les ingrédients du néonazisme. »
« Or, on ne peut blâmer aucun pays pour ouvrir ses portes à des gens qui fuient la guerre. De plus, les autorités suédoises ont bien illustré la nécessité de l’immigration pour l’économie du pays, qui affiche un déficit de 100 000 emplois que les Suédois sont incapables de combler. »
« En conséquence, le nationalisme n’est pas la réponse à la question migratoire. La seule réponse durable est européenne. Dans cette optique, tous les authentiques démocrates de l’UE doivent collaborer à la mise en place d’une solution équitable et durable, dans le cadre d’un partage honnête des responsabilités. »
« Pour réussir, nous avons besoin du soutien de l’ensemble des forces démocratiques. Dans ce contexte, les conservateurs du Parti populaire européen se trouvent à la croisée des chemins. Ils doivent dire s’ils sont du côté des valeurs fondamentales européennes de démocratie, de solidarité et de responsabilité, ou s’ils rejoignent les forces obscures de l’extrême droite. »
