Les S&D veulent rendre obligatoire la mention de l’origine des viandes pour les aliments transformés

Les Socialistes & Démocrates au Parlement européen ont voté, ce 11 février, en faveur de la mention obligatoire de l’origine des viandes sur les étiquettes des aliments transformés. Cette disposition renforcerait les exigences de traçabilité des viandes présentes dans les hamburgers, les repas préparés et les sandwichs.

Glenis Willmott, eurodéputée et cosignataire S&D de la résolution parlementaire, a déclaré ceci :
 
« Nous avions une obligation de mention du pays d’origine pour les viandes fraîches, mais les eurodéputés ont toujours indiqué clairement que les mêmes règles devraient s’appliquer aux viandes des aliments transformés. »
 
« En effet, 90 % des consommateurs demandent cette information, qui leur permet d’acheter en meilleure connaissance de cause. L’enjeu est d’avoir des étiquetages précis, honnêtes et non trompeurs. Si une lasagne de bœuf est étiquetée d’origine britannique, cela doit signifier qu’elle a été fabriquée avec du bœuf britannique. »
 
« Par ailleurs, la mention du pays d’origine contribuera à restaurer la confiance dans l’industrie alimentaire, gravement dégradée par le scandale de la viande de cheval. Les consommateurs ont le droit de connaître l’origine des viandes qu’ils consomment – et nous l’affirmons depuis de nombreuses années. »

Matthias Groote, eurodéputé et porte-parole S&D pour la santé et l’environnement, a indiqué ce qui suit :
 
« Il y a une crise de confiance et les consommateurs veulent savoir ce qu’ils mangent. Nous savons que l’amélioration du système d’étiquetage provoque la réticence des États membres, mais il est temps que l’UE prenne des mesures. »
 
« Dans cet esprit, nous attendons de la Commission européenne qu’elle entende la demande de ce parlement et des citoyens, et qu’elle propose l’extension de la mention d’origine obligatoire à toutes les viandes des aliments transformés. »
 
« En effet, les systèmes d'étiquetage volontaires se sont avérés insuffisants et parfois même trompeurs. Par conséquent, il est important que la Commission avance des propositions législatives d’harmonisation des règles d’étiquetage pour les aliments transformés. »