Les S&D saluent les plans de stabilisation et de modernisation du nouveau gouvernement moldave

Après une longue période de blocage, le parlement moldave a adopté, ce 25 février, une déclaration ambitieuse sur la stabilisation et la modernisation. Dans le même élan, il a adopté un premier train de mesures législatives, conformément aux engagements pris dans le cadre de l’accord d'association et de zone de libre-échange approfondie et complète (AA/ZLAC) conclu avec l’UE.

Gianni Pittella, président du Groupe S&D au Parlement européen, a déclaré ceci :

« Nous sommes encouragés par cette déclaration en faveur de la stabilité politique et des efforts de réforme concrète pour le pays. Cela correspond exactement aux besoins de la Moldavie en cette période critique, et c’est doublé d’un processus de réforme durable et cohérent qui vise à doper le développement socio-économique au bénéfice de l’ensemble des citoyens moldaves. »

Victor Boştinaru, eurodéputé et viceprésident S&D chargé des affaires étrangères, a ajouté ceci :

« Je suis particulièrement satisfait au sujet de l’adoption finale en première lecture des lois concernant la fonction du procureur général, le paquet intégrité et le système financier et bancaire. Dans cette optique, je salue la décision du procureur général de présenter sa démission afin de faciliter la mise en œuvre des réformes et d’un nouveau processus de sélection transparent. Il s’agit de la première étape nécessaire à la réalisation des progrès requis par la conditionnalité de l’UE et du FMI. Le dialogue constructif entre acteurs politiques majeurs est une condition préalable à la réussite de ce processus. »

Knut Fleckenstein, eurodéputé et viceprésident S&D responsable des affaires étrangères, a ajouté ceci :

« À présent, nous attendons sans délai des mesures concrètes. La déclaration politique doit être suivie d’un plan d'action, qui détaille les réformes prioritaires à mettre en œuvre au cours des trois prochaines années. La lutte contre la corruption et la réforme du système judiciaire doivent être réalisées conformément aux recommandations du Groupe d'États contre la corruption (GRECO) et de la Commission de Venise. »