Les Socialistes & Démocrates de la commission Affaires économiques et monétaires se sont abstenus lors du vote sur le produit paneuropéen d'épargne-retraite individuelle (PEPP). En effet, ce rapport soutenu par la droite offrait insuffisamment de garanties aux épargnants. Or, le PEPP est supposé proposer aux citoyens un choix simple et innovant en matière d'épargne retraite. Il devrait constituer un troisième socle de pension individuelle volontaire, complémentaire aux pensions de retraite nationales existantes, et disponible dans toute l’UE.

 

Pervenche Berès, eurodéputée et porteparole du Groupe S&D pour les affaires économiques et monétaires, a déclaré ceci :

« Nous sommes conscients qu’en donnant plus d’importance à l’inclusion de facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance dans les stratégies d’investissement, le vote en commission Affaires économiques et monétaires est un pas vers la durabilité du modèle économique de l’UE. Cependant, cela ne suffit pas, ce qui explique que nous n’ayons pas soutenu l’accord final. »

« En effet, le texte soutenu par la majorité de droite de ce parlement offre insuffisamment de garanties aux épargnants, ne protège pas le caractère de longue durée du PEPP, et ne garantit pas la récupération par les consommateurs d’au moins le capital investi. Tout cela est totalement inacceptable. »

« Or, pour nous autres Socialistes & Démocrates il est crucial d’adosser l’élargissement de l’éventail de choix à la transparence et la protection, aussi bien juridique qu’économique, et cela en premier lieu pour le PEPP de base. À cette fin, nous nous sommes battus pour obtenir une définition appropriée du capital couvert et éviter toute lacune fiscale qui provoquerait un nivellement par le bas. Nous avons fait en sorte que si les citoyens pourront acheter ces produits partout en Europe, le pays de résidence soit le critère définissant le traitement fiscal des produits de pension de retraite. »

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