Ce 14 septembre, le Parlement européen adoptait un rapport S&D sur la modernisation du pilier commercial de l'accord d'association UE-Chili, conclu en 2002. Les Socialistes & Démocrates ont réussi à intégrer à ce rapport l’ensemble de leurs priorités pour une politique commerciale progressiste. Le texte est particulièrement fort sur les questions de genre, sur la transparence et sur la nécessité de partager largement les avantages du commerce. Le rapport constitue la prise de position du Parlement européen dans la perspective de l’adoption par le Conseil de son mandat de négociation.

 

Alessia Mosca, eurodéputée et porteparole S&D pour le commerce, a déclaré ceci :

« Depuis sa conclusion en 2002, le pilier commercial de l’accord d'association avec le Chili a fonctionné correctement. Toutefois, après 15 ans il n'est plus à jour. La résolution adoptée aujourd’hui envoie un message tant au Conseil qu’à la Commission, conçu dans cet esprit : le Parlement européen est partisan d’un modèle commercial ouvert, inclusif et réglementé. »

« En modernisant l’accord d'association, nous avons l’occasion de renforcer le partenariat, de nous engager pour des objectifs environnementaux et sociaux communs et de promouvoir le multilatéralisme. En conséquence, nous appelons les États membres de l’UE à respecter les priorités définies par le PE, lorsqu’ils adopteront un nouveau mandat de négociation. »

 

Inmaculada Rodríguez-Piñero Fernández, eurodéputée S&D et rapporteuse du Parlement européen en la matière, a ajouté ce qui suit :

« Nous avons réussi à inclure nos priorités-clés à la résolution adoptée aujourd’hui. Il s’agit, entre autres, d’un chapitre contraignant sur le développement durable, assorti de sanctions ; d’un chapitre sur les petites et moyennes entreprises ; et pour la première fois, d’un chapitre sur l’égalité des sexes. »

« Sur le plan des investissements, nous avons défendu le principe d’équité, pour que l’accord tienne compte des obligations des investisseurs et mette fin au système d’arbitrage privé (RDIE), qui reste en vigueur entre le Chili et 17 États membres de l’UE. Dans cette optique, nous appelons le Chili et l’UE à promouvoir le remplacement, à l’échelle mondiale, du RDIE par un tribunal multilatéral permanent pour l’investissement. »

Eurodéputés impliqués
Coordinatrice
Espagne