« Le nouveau fonds d’investissement sera plus qu’une simple banque », affirment les S&D

Ce 25 juin, les eurodéputés donneront leur feu vert à la création du Fonds européen d'investissement stratégique (FEIS), un nouvel outil destiné à doper la croissance et la création d'emploi en Europe. Le FEIS est la pierre angulaire du plan d’investissement de 315 milliards d’euros, proposé par la Commission européenne. Le premier financement est attendu en fin d’année 2015.

Avant le vote, le conégociateur du Parlement européen, Udo Bullmann, a déclaré ceci :
 
« Je suis fier du résultat de ces négociations. Cela représente un grand succès, tant pour les S&D que pour le Parlement européen dans son ensemble. À présent, nous disposons d’un outil concret pour renverser la tendance des politiques économiques et ouvrir la voie aux investissements dont l’Europe a un besoin si urgent. »
 
« Le parlement a pris le bonnes mesures pour faire en sorte que l’UE investisse dans la modernisation de ses économies au lieu de nous ramener vers le passé. Pour la première fois, ces investissements seront reconnus explicitement dans le contexte du Pacte de stabilité et de croissance, au lieu d’être pénalisés. Cela permettra à tous les pays, y compris ceux qui se trouvent dans une situation économique difficile, d’investir plus. »
 
« Par ailleurs, nous mettons fin aux politiques de dissimulation et de travestissement. Les responsabilités sont distribuées avec précision, et l’implication démocratique du Parlement européen dans la nomination du directeur général est assurée. »

Eider Gardiazabal Rubiàl, négociatrice du Groupe S&D pour le budget, a ajouté ceci :
 
« Les négociations concernant le financement du FEIS ont été dures. Dès le départ, nous avons rejeté l’idée de soustraire de l'argent à des programmes européens clés pour financer le fonds de garantie de l’UE. Au bout du compte, nous avons réussi à réduire au minimum les coupes dans le programme Horizon 2020 (recherche et développement) et dans le Mécanisme pour l'interconnexion en Europe (infrastructures du transport, de l’énergie et du haut débit). »

Kathleen van Brempt, viceprésidente et négociatrice du Groupe S&D à la commission Industrie, énergie et recherche, a indiqué ce qui suit :
 
« Nous avons veillé à ce que le FEIS finance les investissements d’avenir et non du passé. Nous avons bataillé pour l’instauration de lignes directrices et de critères précis relatifs à la sélection des projets. En effet, nous ne voulons pas de nouveaux aéroports, nous voulons des investissements liés aux priorités de l’Union européenne dans les domaines du changement climatique ou de l’efficacité énergétique, par exemple. »

Négociatrice du Groupe S&D en commission Transports, Inés Ayala Sender a conclu comme suit :
 
« Nous avons réussi à réduire les conséquences budgétaires sur le Mécanisme pour l'interconnexion en Europe, le plus authentique programme commun de l’UE pour des infrastructures de transport, des systèmes et des services plus durables et innovants. Le PE harmonise le FEIS avec le programme RTE-T, en vigueur depuis 2014, et il y inclut des experts du transport de l’UE. À présent, il incombe à la Commission et à la BEI de passer à l’acte et de montrer comment l’effet de levier du FEIS répond aux besoins d’un secteur à coefficient de travail aussi fort que celui du transport et de la mobilité, avec une attention particulière pour les nœuds urbains. »


Cliquer ci-dessous pour connaître les principaux succès du Groupe S&D en la matière :

http://www.socialistsanddemocrats.eu/sites/default/files/EFSI%20-%201st%...

Eurodéputés impliqués
Viceprésidente
Belgique
Coordinateur, Membre
Allemagne