Ce 23 juin, les Socialistes & Démocrates au Parlement européen ont salué l’annonce de la tenue d’élections législatives au Venezuela, le 6 décembre 2015. Le recours aux urnes constituait une des principales demandes de l’opposition et un des motifs de la grève de la faim entretenue depuis des semaines par des prisonniers et activistes politiques. Le leader de l’opposition Leopoldo López fait partie de ces grévistes.
Francisco Assis, eurodéputé S&D et président de la délégation du Parlement européen pour les pays du Mercosur, a déclaré ceci :
« Seul le vote libre des citoyens peut mettre fin aux troubles politiques dans le pays et à la polarisation inquiétante de la société vénézuélienne. »
« Le recours aux élections permet d’envisager avec un certain optimisme la stabilisation de la situation politique au Venezuela. En effet, la tenue des élections constitue une condition préalable essentielle à l’arrêt de l’effondrement social et financier d'un pays consumé par l'inflation. »
Ramón Jáuregui, eurodéputé S&D et coprésident de l’Assemblée parlementaire UE-Amérique latine, a ajouté ce qui suit :
« La tenue d’élections est la première condition pour que personne ne puisse douter de la démocratie au Venezuela. La deuxième condition consiste en la mise en place de toutes les garanties requises. Dans cette optique, le Venezuela serait bien avisé d’accepter tous les observateurs internationaux qui souhaitent être présents. Si l’UNASUR (Union des nations sud-américaines) canalisait les observateurs internationaux de l’Organisation des États américains (OAS) ainsi que ceux de l’UE, cela garantirait la crédibilité démocratique du processus électoral. »
« La troisième condition consiste à garantir à l’ensemble des partis politiques et à leurs dirigeants la liberté de mener campagne sans restrictions. Ce qui signifie qu’au-delà des procédures judiciaires en cours, les dirigeants actuellement incarcérés bénéficient pleinement de leurs droits. »
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