Le Groupe S&D appelle la Turquie à reconnaître le génocide arménien, pour ouvrir la voie à une réconciliation authentique

Ce 15 avril à Bruxelles, le Groupe S&D a salué la résolution du Parlement européen au sujet du centenaire du génocide arménien. Il s’est joint à la commémoration dans un esprit de solidarité européenne et de justice.
 
Knut Fleckenstein, eurodéputé et vice-président S&D responsable des affaires étrangères, a déclaré ce qui suit :
 
« Nous condamnons tous les crimes contre l'humanité, tous les génocides, et nous déplorons résolument toutes les tentatives de les nier. »
 
« Aujourd’hui, nous rendons hommage aux plus d’un million et demi d’Arméniens innocents qui ont péri sous l’empire ottoman. »
 
« Conformément aux définitions de la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide, les événements tragiques qui ont touché, entre 1915 et 1917, les Arméniens vivant sur le territoire de l’Empire ottoman, constituent un génocide. »
 
« Dans ce contexte, nous saluons les déclarations du président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdoğan, et de son premier ministre Ahmet Davutoğlu, lorsqu’ils expriment leurs condoléances et reconnaissent les atrocités commises contre les Arméniens ottomans. Nous considérons ces déclarations comme un pas dans la bonne direction. »
 
« Nous encourageons les autorités turques à considérer la commémoration du centenaire du génocide arménien comme une occasion pour de poursuivre les efforts de faire face à leur passé, en ouvrant les archives, en reconnaissant le génocide arménien. De la sorte, elles ouvriront la voie à une réconciliation authentique entre les populations de Turquie et d’Arménie. »
 
Victor Boştinaru, eurodéputé et vice-président S&D chargé des affaires étrangères, a ajouté ceci :
 
« Aujourd’hui, nous rendons hommage à la mémoire des Arméniens ottomans innocents, victimes d’atrocités commises au cours de la Première Guerre mondiale. »
 
« Dans ce contexte, je souhaite renouveler l’appel à la Turquie et l’Arménie de ratifier et mettre en œuvre les protocoles de Zurich de 2009, et de prendre toutes les mesures requises pour normaliser les relations entre elles. »
 
« Il est essentiel que nous gardions vivante la mémoire du passé, afin de contribuer à la prévention de nouveaux conflits et pour construire un avenir meilleur. Il est tout aussi important de souligner qu’il faut éviter de mettre cet événement au service de différents agendas politiques. Toutes les parties doivent continuer à œuvrer en faveur de la réconciliation. »