La situation préélectorale en Serbie inquiète le Groupe S&D

Le Groupe S&D exprime ses profondes inquiétudes au sujet du climat de peur dans lequel se déroule la campagne pour la tenue d’élections législatives précoces en Serbie. Rien n’a été fait au sujet des violences qui se sont produites ces dernières années, et qui visaient l’opposition, à l’occasion de campagnes relatives à des élections locales et d’autres événements. D’ailleurs, le dernier rapport d'évaluation du Parlement européen concernant la Serbie mentionnait déjà ces incidents. En conséquence, la campagne actuelle baigne dans un climat de peur, alimenté par des attaques contre des représentants des partis d’opposition.

Knut Fleckenstein, viceprésident du Groupe S&D, a déclaré ce qui suit :

« Le Groupe S&D condamne la violence et l'intimidation politiques qui règnent en Serbie avant les élections. Il appelle les autorités serbes à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour rassurer l'ensemble des partis politiques ainsi que le public international sur le fait que les élections imminentes se tiendront dans un environnement tolérant et démocratique. Il faut enquêter sur l’ensemble des menaces, harcèlements et violences qui visent l’opposition, les journalistes et des institutions indépendantes. »

« Dans cet esprit, nous appelons la mission d'observation électorale OSCE/BIDDH à suivre de près la situation et à faire promptement état de toute violation. »

Tanja Fajon, rapporteuse fictive du Groupe S&D pour la Serbie, a ajouté ceci :

« Le Groupe S&D s'inquiète au sujet des allégations graves de censure imposée aux médias et d'intimidation de journalistes en Serbie. En effet, des associations internationales de journalistes ont confirmé ces allégations. Dans ces conditions, nous invitons les autorités serbes à admettre enfin l’existence de problèmes concernant la liberté de la presse et à permettre aux médias d'exercer librement leur métier, sans peur de représailles. »