Malgré des milliers de communiqués de presse, des tribunes de partout, la « réunion de la dernière chance » pour mettre, enfin, en place une mini taxe sur les transactions financières a échoué, hier soir à Bruxelles.
Une éventuelle décision a été reportée au mois de septembre prochain.
Cela serait presque risible si le sujet n’était pas aussi important. Depuis 2011, date où la Commission européenne avait enfin repris notre proposition, on ne compte plus les milliards perdus du fait de la non taxation, et le CO2 émis pour ces réunions où l’on n’a pas décidé.
Gouverner, c’est choisir. L’Europe paye, là encore, l’absence totale d’un leadership garant de l’intérêt général.
Après le référendum britannique, il sera urgent de se doter d’un cadre permettant à la fois de relancer l’économie et d’éviter le retour des crises financières, ce qui passe notamment par une taxe sur les transactions financières : ainsi, nous pourrions moraliser la finance et dégager de nouvelles ressources pour des politiques progressistes.
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José Lavezzi
Attaché de presse de la délégation socialiste française au Parlement européen
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