Ce 29 janvier, les eurodéputés se prononceront sur l’accord de retrait, ce 31 janvier à minuit, du Royaume-Uni de l’UE. Il s’agit d’un épisode triste de l’histoire de l’UE. Cependant, l’accord garantit une sortie ordonnée du Royaume-Uni, car il prévoit une série d’exigences formulées de longue date par le Parlement européen, dont la garantie des droits des citoyens.

 

Iratxe García, présidente du Groupe S&D, a déclaré ceci :

« Nous vivons un épisode triste de l’histoire commune du Royaume-Uni et de l’UE, dont nous espérions qu’il ne se produise jamais. Les eurodéputés doivent se prononcer sur l’accord de retrait qui formalise la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Aux yeux du Groupe S&D, la négociation de cet accord a toujours porté prioritairement sur la limitation des dégâts. Il s’agissait de protéger les droits des citoyens, de garantir l’absence de frontières à l’île irlandaise et de préserver l’intégrité du marché unique. »

« Dans la suite des événements, les eurodéputés S&D veilleront à ce que la relation future ne dégrade pas les droits en matière de travail et d’environnement, et à ce que les droits des citoyens restent la première priorité de l’UE. »

« Nous savons depuis le début que ce moment serait difficile pour de nombreuses personnes des deux côtés de la Manche. Il est d’autant plus difficile que nous devons nous séparer – avec tristesse mais aussi avec chaleur – des dix eurodéputés britanniques travaillistes exceptionnels. Ils se sont engagés sans compter pour tous les citoyens d'Europe et ont attribué à améliorer les vies de tous. Sans compter ceux qui les ont précédés, ces 45 dernières années. »

 

Pedro Silva Pereira, eurodéputé et porteparole S&D pour le Brexit, a déclaré ceci :

« Si le moment est triste, cet accord est un jalon important sur la voie d’une sortie ordonnée du Royaume-Uni. Il s’agissait d’un exercice de limitation des dégâts, destiné à protéger le processus de paix sur l’île irlandaise, à préserver l’économie transinsulaire ainsi que le marché unique de l’UE, et à apporter la clarté indispensable sur les droits des citoyens. »

« À présent, il est temps de se tourner vers l’avenir et d’élaborer une relation politique et économique avisée avec le Royaume-Uni. Dans cette nouvelle phase, le Groupe S&D agira conformément au principe qu’il ne peut y avoir de zone de libre-échange ambitieuse entre le Royaume-Uni et l’Union européenne que si celle-ci repose sur des règles du jeu équitables et des normes communes et élevées sur les plans social, environnemental et du travail. »

 

Eurodéputés impliqués
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