Le vote de la plénière de ce 19 juin était crucial. En effet, les Socialistes & Démocrates ont entraîné une majorité de cinq groupes politiques à voter en faveur d’un budget 2021 capable de relever les défis qui attendent l’Europe durant cette première année consécutive à la pandémie de COVID-19. Les S&D ont réussi à faire intégrer les priorités progressistes dans les lignes directrices pour 2021.

Eider Gardiázabal, eurodéputée et coordinatrice S&D pour le budget, a déclaré ceci :

« Le budget 2021 doit être un budget de relance, pour relever les défis de l’après-pandémie. Dans ce contexte, il sera crucial de disposer d’un nouveau système de ressources propres. Les lignes directrices adoptées aujourd’hui ouvrent la voie à la définition du budget européen le plus favorable au climat possible dans le cadre de la riposte à la crise du COVID-19. »

« Ce budget 2021 est le premier du cadre financier pluriannuel de l’après-pandémie. Il doit être audacieux et ambitieux, de manière à donner le ton pour les années suivantes. Notre Groupe a réussi à placer au cœur de ce rapport le Green Deal et le plan de relance européens. Nous avons obtenu l’inclusion de priorités socialistes clés, comme la recherche et l’innovation, la jeunesse, l’éducation, la culture, la cohésion, l’inclusion sociale, les migrations, la croissance et les emplois durables et inclusifs, et le développement et l’aide humanitaire. »

Pierre Larrouturou, eurodéputé et rapporteur S&D ainsi que rapporteur général du PE pour le budget 2021, a ajouté ce qui suit :

« Pour éviter que la crise du COVID-19 provoque une grave crise économique et sociale, le Parlement européen fera tout ce qui est en son pouvoir afin d’obtenir le budget le plus ambitieux pour 2021. »

« Nos priorités sont très claires : protection des emplois existants, dans l’économie dans son ensemble mais aussi par des approches ciblées sur le tourisme et d’autres secteurs particulièrement touchés par la crise ; création d’emplois, en particulier par l’investissement massif dans la lutte contre le changement climatique. »

« Pour la première fois dans l’histoire du Parlement européen, cinq groupes politiques soutiennent les lignes directrices budgétaires. Cette manifestation d’unité parlementaire sans précédent démontre que lorsque nous prenons le temps de débattre, nous sommes capables de réaliser des accords ambitieux. Et si le Parlement peut le faire, pourquoi pas les chefs d'État et de gouvernement ? »

« La première ligne du rapport adopté aujourd’hui nous rappelle l’urgence climatique. Le Parlement européen fera tout ce qui est en son pouvoir pour que l’Europe se donne les moyens de gagner la bataille climatique. Il s’agit de créer le plus grand nombre d’emplois possible sur l’ensemble des territoires de l’UE ; et aussi de demander un niveau de dépenses climatiques de 30 % dans l’ensemble des politiques (comparé à une moyenne de 20 % pour l’actuel CFP 2014-2020). »

Note aux rédacteurs :

Dans les lignes directrices adoptées, le Parlement européen rappelle qu’il peut bloquer les négociations budgétaires au cas où aucun progrès substantiel ne serait réalisé en matière de nouvelles ressources propres. Celles-ci sont des sources de financement destinées à renforcer le budget de l’UE sans alourdir ceux des États membres.

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