Ce 8 juillet, les Socialistes & Démocrates au Parlement européen proposaient une stratégie audacieuse pour le redressement et le renouveau de l’industrie de l’UE. Ce document du Groupe S&D met en avant des questions environnementales, sociales, numériques et financières clés par rapport à la mise en œuvre du Green Deal européen.

 

Ismail Ertug, viceprésident S&D responsable de l’industrie, a déclaré ceci :

« Nous autres Socialistes & Démocrates sommes convaincus que la stratégie industrielle européenne doit promouvoir une industrialisation inclusive et durable. De plus, elle doit augmenter significativement la part de l’industrie dans les emplois de qualité et dans le bien-être. Nous luttons pour la neutralité climatique, la durabilité, l’innovation et la compétitivité. Nous insistons sur la nécessité d’une inclusivité sociale qui ne laisse aucun travailleur et aucune région sur la touche. »

« L’Union européenne a besoin d’une politique industrielle qui soit pleinement au diapason des nouvelles réalités numériques. À cet effet, l’UE doit stimuler l’innovation, agir au bénéfice des consommateurs et assurer à ses entreprise un accès équitable aux marchés internationaux. »

« Comme toujours, nous veillerons bien entendu à ce que nos politiques proposées respectent les normes sociales les plus élevées. Car nous travaillons pour les gens ! »

 

Dan Nica, eurodéputé et porteparole S&D pour l’industrie et la recherche, a ajouté ce qui suit :

« L’adoption par notre Groupe, aujourd’hui, d’un document stratégique relatif à la politique industrielle de l’Europe, est concomitante avec la prise de conscience générale que la protection des vies constitue une priorité première. Cependant, cela ne change rien au fait que l’emploi, le bien-être, les moyens d'existence des citoyens ainsi que le climat continuent à occuper les premières places des programmes progressistes. »

« La pandémie de COVID-19 a révélé la fragilité de nos chaînes logistiques, ainsi que l’insuffisance de nos réseaux informatiques. En conséquence, nous tiendrons compte, pour l’avenir, des quatre grandes nécessités suivantes que nous enseigne la crise du COVID-19. Un : accroître la robustesse des chaînes de valeur de l’UE ; deux : ramener l’industrie en Europe, particulièrement dans les domaines clés et stratégiques, tout en renforçant et réintégrant une série de processus industriels au sein de l’UE ; trois : améliorer la numérisation des industries européennes ; quatre : développer une économie industrielle fondée sur le Green Deal européen. »

 

Carlo Calenda, eurodéputé S&D et rapporteur du Parlement européen pour la stratégie industrielle, a précisé les points suivants :

« Lors de l’élaboration d’une stratégie industrielle, il faut souligner l’impératif de faire face au moment historique présent en deux phases distinctes : la première centrée sur la relance, et la seconde orientée gestion de la transition. »

« D’une part, l’UE ne doit pas changer ses objectifs ambitieux en matière de numérisation et d’environnement. De l’autre, toutefois, la crise du COVID-19 affecte gravement les systèmes productifs européens. Il faut donc éviter d’imposer de nouveaux fardeaux aux entreprises. Dans cette perspective, le Fonds de relance est appelé à jouer un rôle central de soutien aux entreprises et PME européennes. Nous insistons sur la nécessité d’accorder une attention particulière à la pose de fondations pour un avenir durable commun. »

« L’avenir des travailleurs et des entreprises dépendra aussi de la manière dont nous abordons l’environnement et la transition numérique. Le but global consiste à gérer les risques associés à la réalisation de la transition sans laisser quiconque sur la touche. »

 

Le texte complet de la stratégie industrielle du Groupe S&D est ici.

Eurodéputés impliqués
Chef de délégation
Coordinateur
Roumanie
Contact(s) presse S&D
Contenu associé
En savoir plus