Ce 23 juillet, le Consortium international des journalistes d'investigation publiait les « Mauritius Leaks » (HYPERLIEN). Ce dossier révèle l’exploitation par des multinationales de lacunes juridiques, de systèmes obscurs et du chalandage fiscal pour éviter l’impôt en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient et dans les Amériques. Pour ce faire, ces multinationales étaient assistées par le cabinet d’avocats Conyers Dill & Pearman et par de grandes sociétés d’audit.

Jonás Fernandez, eurodéputé et porteparole S&D pour les affaires économiques, a réagi comme suit :

« L’exploitation par des multinationales occidentales de systèmes fiscaux douteux, pour frauder fiscalement certain des pays les plus pauvres du monde, est honteuse. Ces pays ont désespérément besoin de ces revenus fiscaux pour financer l’éducation, les soins de santé et l’infrastructure. Une fois de plus, les grands cabinets comptables ont organisé le chalandage fiscal de grandes entreprises, aux dépens des citoyens. Ceci démontre la nécessité de renforcer la réglementation, la surveillance et la répression des crimes fiscaux. »

« Les Mauritius Leaks sont la preuve que le Parlement européen doit poursuivre ses investigations approfondies de la criminalité fiscale, et avancer des recommandations précises par le biais de sa sous-commission TAX permanente. Ce scandale montre également que l’UE doit actualiser tant sa liste noire des paradis fiscaux que les critères qui régissent celle-ci. Le Groupe S&D continuera à presser la Commission et les États membres pour qu’ils répriment plus durement la criminalité fiscale. »

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