Ce 19 novembre, les dirigeants des États-membres de l’UE se réunissaient par vidéoconférence.

Dans cette perspective, la présidente des Socialistes & Démocrates au Parlement européen a déclaré ceci :

« J’ai du mal à comprendre qu’un dirigeant puisse agir contre sa population. Alors que l’Europe est touchée par la pire récession depuis la Seconde Guerre mondiale, dont l’étendue des conséquences reste inconnue, il est totalement irresponsable de bloquer les fonds destinés à surmonter cette crise. »

« Les gouvernements de Hongrie et de Pologne, auxquels vient de se joindre celui de Slovénie, mettent en péril tout le travail accompli ces derniers mois par l’UE. De la sorte, ils portent préjudice à 445 millions d’Européens, qui ont besoin de bénéficier dans les plus brefs délais de ce train de mesures pour la relance. »

« Décrire ce blocage en termes de lutte entre les bureaucrates de Bruxelles et les gouvernements nationaux est absolument démagogique et injuste. Nous autres membres des institutions européennes représentons les citoyens européens. Nous avons travaillé jour et nuit pour trouver des solutions à cette crise du COVID-19, sans précédent. Et nous continuons à chercher les meilleures solutions pour tenir nos promesses. »

« Or, les 25 autres États membres disposent de moyens légaux pour aller de l’avant sans la Hongrie ni la Pologne. Cependant, je pense que nous devons éviter cette solution. Cela ne ferait que punir les citoyens hongrois et polonais, et alimenterait la mise en place d’une Europe à deux vitesses. Alors que les Socialistes & Démocrates œuvrent en faveur de la convergence des régions et des pays. Nous ne voulons abandonner aucun citoyen d’aucun pays. »

« Dans le même esprit, nous n’acceptons pas que les citoyens d’un quelconque État membre de l’UE ne bénéficient pas des mêmes garanties démocratique et d’un même respect de l’État de droit que les autres. Nous sommes une Union fondée sur la loi et l'égalité des droits. En conséquence, nous n’accepterons pas la division en citoyens de première et de seconde classe, par rapport à la protection des droits fondamentaux, et nous n’accepterons aucun chantage pour négocier nos valeurs. »

« À présent, il incombe aux dirigeants conservateurs du Conseil de l’UE de persuader leurs homologues de Hongrie, de Pologne et de Slovénie de changer de position. Les enjeux sont trop élevés, pour eux également. »

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