Ce 18 avril, le Parlement européen prenait une fois de plus la défense de la santé humaine et de l'environnement. La proposition de résolution adoptée en plénière envoie un message précis à la Commission européenne : l’exposition des citoyens aux perturbateurs endocriniens qui se trouvent dans des produits courants comme les emballages alimentaires, les vêtements, les produits de beauté, les jouets et les cultures produites à l’aide de pesticides, n’est plus acceptable.

Le Groupe S&D a toujours été aux avant-postes de la lutte contre ces substances dangereuses. Depuis 2013, nous exhortons la Commission à élaborer un cadre légal destiné à assurer une protection horizontale.

L’inaction au niveau européen risque de créer une situation fragmentée et très disparate au sein de l’UE, avec des normes différentes selon les pays et donc des expositions différentes aux perturbateurs endocriniens. L’Union a besoin d’un cadre européen pour assurer pleinement la protection de ses citoyens contre ces substances chimiques et pour garantir aux producteurs un ensemble cohérent et commun de normes.

 

Miriam Dalli, eurodéputée et porteparole S&D pour l’environnement et la santé, a déclaré ceci :

« Il s’agit du droit des gens à vivre leurs vies dans un environnement non toxique. À nos yeux, il est totalement inacceptable que les citoyens continuent à être exposés aux perturbateurs endocriniens contenus dans des produits courants comme les jouets, les produits de beauté ou les matériaux en contact avec les aliments. »

« En conséquence, nous demandons des mesures promptes, et nous n’aurons de cesse que la Commission mette en place un cadre légal pour garantir une protection horizontale contre ces substances chimiques. »

 

Jytte Guteland, eurodéputée et porteparole S&D pour les perturbateurs endocriniens, a ajouté ceci :

« L’Europe ne peut pas se permettre de jouer avec la santé des gens. Alors que les États membres prennent des mesures à leur niveau, on attend toujours celles au niveau européen. »

« Il est grand temps que la Commission avance un cadre légal solide, qui assure à l’ensemble des citoyens européens et à l’environnement une protection en béton contre le perturbateurs endocriniens connus et suspectés. »

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