Ce 27 mai, la présidente de la Commission Ursula von der Leyen présentait devant la plénière du Parlement européen trois propositions concernant respectivement le plan de relance, le budget pluriannuel de l’UE et le programme de travail actualisé de la Commission.

À l’issue du débat en plénière, la présidente des Socialistes & Démocrates, Iratxe García, a déclaré ceci :

« La proposition de plan de relance est bonne car elle prévoit les nouveaux instruments nécessaires pour faire face aux conséquences de la crise du COVID-19. Ceux-ci visent à réactiver notre économie et à mieux préparer nos sociétés à toute crise future. Cependant, il reste à décider de l’utilisation de ces instruments pour qu’ils produisent un effet maximal. C’est ce que nous demanderons lors des négociations avec le Conseil de l’UE. »

« Il y a quelques mois seulement, il aurait été impensable de recevoir des propositions comme la mutualisation de la dette par émission d’obligations, l’élévation du plafond des ressources propres, la progression vers une Union de la Santé. Le plan de relance propose aussi un bon équilibre entre subventions et prêts. Tout ceci indique que la Commission a compris la nature historique de la période traversée, à l’instar de ce Parlement et de la plupart des gouvernements du Conseil de l’UE. »

« Le budget pluriannuel de l’UE proposé ne ressemble à aucun autre. Car ce n’est pas seulement la survie du marché intérieur et de la zone euro qui est menacée, mais aussi celle de notre Union politique. Dans ces conditions, nous ne pouvons pas nous permettre de perdre la confiance des citoyens. Voilà pourquoi les membres de ce Conseil qui ne croient pas dans notre Union, ou ceux qui souhaitent abandonner la convergence, doivent laisser les autres décider du cadre financier pluriannuel à la majorité qualifiée plutôt qu’à l’unanimité. De même, l’augmentation des ressources propres sera cruciale pour financer les grands investissements nécessaires et pour alléger la pression sur les contributions directes des États membres. »

« La convergence doit rester notre objectif général. Il faut assurer l’égalité des conditions de concurrence pour les entreprises de l’UE, renforcer les secteurs stratégiques européens, développer la résilience industrielle, tout en s’assurant du respect de nos valeurs et principes tout au long de ces processus. Dans cet esprit, le respect de l’État de droit et des droits fondamentaux doit être la seule conditionnalité. »

« Il est temps d’investir dans le renforcement de la cohésion sociale, ainsi que dans la durabilité économique, sociale et environnementale. Car nous devons penser aux générations futures, nous devons éviter de leur laisser une planète malade et un lourd fardeau financier. En conséquence, prenons nos responsabilités aujourd’hui, réduisons et allégeons autant que possible l’impact socioéconomique du COVID-19. »

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