Le Groupe S&D salue l’adoption en plénière de ce 23 octobre d’une résolution commune sur l’évaluation des effets des produits phytosanitaires sur les abeilles. Désormais, les règlementations avancées par la Commission européenne devront dûment tenir compte des risques de toxicité chronique pour les abeilles ainsi que des effets sur les autres pollinisateurs.

Éric Andrieu, viceprésident du Groupe S&D pour le financement d’une Europe meilleure et plus équitable, membre de la commission Agriculture, a déclaré ceci :

« L’adoption de cette résolution commune concernant l’évaluation des effets des produits phytosanitaires sur les abeilles est une excellente nouvelle. La Commission européenne doit intégrer à ses règlements toutes les lignes directrices émises en 2013 par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) à ce sujet. Il s’agit, entre autres, des textes concernant les risques de toxicité chronique pour les abeilles, ainsi que des effets sur les autres pollinisateurs. »

« En effet, le déclin des pollinisateurs constitue un risque majeur, tant pour l’environnement que pour la production agricole. L'extinction guette les abeilles, dont le taux de mortalité atteint les 80 % dans certaines régions d'Europe. Ceci met en danger la préservation même de la biodiversité, ainsi que notre sécurité alimentaire. En effet, près de 35 % de la production agricole mondiale dépend des pollinisateurs. Nous ne pouvons pas faire l’autruche par rapport à ce phénomène. En conséquence, nous appelons la Commission à prendre immédiatement des mesures ! »

Jytte Guteland, eurodéputée et coordinatrice S&D en commission Environnement, a ajouté ce qui suit :

« Le monde a besoin d'abeilles en bonne santé. Nous devons donc faire tout ce qui est en notre pouvoir pour les protéger contre les pesticides à risque. Car prendre soin des abeilles, c’est prendre soin de notre avenir. Ces insectes jouent un rôle fondamental pour les humains ; la pollinisation est une nécessité essentielle tant pour les écosystèmes que pour notre production alimentaire. L’Europe aurait dû commencer depuis longtemps sa transition vers une société non-toxique, fondée sur l’utilisation durable de pesticides non nuisibles aux pollinisateurs et à la biodiversité. »

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