Les négociateurs du Parlement européen ont conclu, ce 17 décembre, les discussions avec le Conseil au sujet de la facilité pour la reprise et la résilience (FRR). Il s’agit d’un instrument essentiel pour rattraper les ravages économiques et sociaux de la pandémie de COVID-19.

Eider Gardiazabal, eurodéputée S&D et une des principales négociatrices du Parlement européen, a réussi à maintenir des demandes progressistes clés dans l’accord final.

Eider Gardiazabal, eurodéputée et négociatrice S&D pour le pour le Parlement européen, a déclaré ceci :

« La facilité pour la reprise et la résilience est une occasion de faire progresser l’écologisation et la numérisation, sans laisser quiconque sur le bord de la route. Dotée de 672 500 milliards d’euros, cette facilité est le principal programme d’investissement du plan de relance Next Generation EU. Le mécanisme prévu est un double succès. À court terme, il contribuera à l’allègement des conséquences sociales de la crise du COVID-19 ; et à long terme, il permettra à l'Union d'évoluer vers une transition écologique et numérique. Il faut avoir à l’esprit qu’il s’agit du plus important programme d’investissement des prochaines années, et nous devons saisir cette occasion. »

« L’accord réalisé entérine la proposition du Parlement européen pour distribuer le fonds selon six axes différents : une transition climatique juste, la numérisation, la cohésion sociale, une stratégie industrielle européenne adossée au soutien des PME, la modernisation des administrations publiques, et le soutien aux jeunes, entre autres à travers les garanties pour l’enfance et pour les jeunes. »

« L’échec de ces négociations n’était pas envisageable. Nous sommes particulièrement satisfaits d’avoir réussi à inclure les questions d'égalité des sexes et d’avoir obtenu une vision plus équilibrée socialement. Cette crise a et aura de graves conséquences. L’Union doit prendre en charge les besoins des citoyens. »

« L’accord comprend une disposition rétroactive qui permet le remboursement de tout investissement réalisé depuis le 1er février 2020. Avec l’adoption du cadre financier pluriannuel, des ressources propres et du mécanisme qui conditionne les bénéfices du budget au respect de l’État de droit, l’Union européenne clôt un cycle d’accords historiques, qui marqueront de leur sceau la prochaine décennie. »

« La RRF est un accord doublement gagnant : il allège à court terme les conséquences sociales de la crise du COVID-19, et sur le long terme, il nous permet d’accomplir un pas de géant vers les transition écologique et numérique.  Avec cet accord, nous réalisons enfin une demande de longue date du PE ! »

Note aux rédacteurs :

La FRR constitue la base du plan Next Generation EU de la Commission, pour la réparation des conséquences de la pandémie. Elle est dotée de 675,5 milliards d’euros, disponibles sous forme de prêts et de subventions, et destinés à soutenir des réformes et des investissements entrepris par les États membres. Ceux-ci doivent consacrer 37 % de ces dépenses à la transition verte (biodiversité comprise) et 20 % à la transition numérique.

Eurodéputés impliqués
Coordinatrice
Espagne
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