Ce 16 février, le Parlement européen a adopté des mesures d’amélioration de la sécurité aux frontières extérieures de l'UE. Il s'agit d’effectuer des contrôles dans les bases de données pertinentes de l’UE lors de toute entrée dans l’espace Schengen ou sortie de celui-ci. Ces mesures s’inscrivent dans le cadre d’un train de précautions adoptées ces dernières années pour améliorer la sécurité des citoyens de l’UE.

Si le Groupe S&D a soutenu cette législation, il a aussi demandé la surveillance étroite de sa mise en œuvre, afin d'éviter que celle-ci n’engendre le chaos dans les aéroports et aux postes frontières.

Tanja Fajon, viceprésidente du Groupe S&D, qui a suivi le rapport au nom du Groupe, a déclaré ceci :

« L’amélioration de la sécurité des citoyens européens reste notre première priorité. Il s’agit d’améliorer le fonctionnement de nos frontières extérieures et de veiller à ce que les bases de données pertinentes soient consultées. Toutefois, toutes les nouvelles mesures de sécurité doivent s’inspirer d’une approche pragmatique fondée sur les faits. Il faut viser l’obtention de résultats tangibles et non seulement la création d’une image d’activité. En effet, mal gérées ces mesures sont susceptibles de provoquer d’immenses files et d’engendrer le chaos aux aéroports. Cela ne profiterait à personne et provoquerait plus de risques sécuritaires que cela n’en résoudrait. En conséquence, nous suivrons de près la mise en œuvre de ces mesures par les États membres, afin que ces écueils ne se produisent pas. »

« Par ailleurs, nous devons faire en sorte que le renforcement de nos frontières extérieures aille de pair avec le rétablissement de la liberté totale de circulation au sein de l’espace Schengen. Or, la décision récente du Conseil, qui autorise les États membres à prolonger les contrôles aux frontières intérieures, montre que nous ne nous engageons pas dans la bonne direction en la matière. »