Pour les S&D, l’ONU doit faire appliquer le droit international qui protège hôpitaux et écoles

Le Parlement européen a adopté, ce 27 avril, une résolution intitulée « Attaques d’hôpitaux et d’écoles, une violation du droit humanitaire international ». Cette résolution visait les régions en conflit armé comme la Syrie, le Yémen, l’Afghanistan, etc. Dans la foulée, le Groupe S&D au Parlement européen a appelé à l’unité dans l’action. Pour les S&D, les institutions et États membres de l’UE doivent demander au Conseil de Sécurité des Nations Unies de rappeler à toutes les parties impliquées leurs obligations légales. Si nécessaire, le Conseil de sécurité doit imposer des sanctions ciblées aux contrevenants persistants.

Elena Valenciano, eurodéputée S&D et présidente de la sous-commission Droits de l’homme du Parlement européen, a indiqué ce qui suit :

« Nous regrettons profondément le manque de respect du droit humanitaire international. Dans cette optique, nous invitons le Conseil de Sécurité des Nations Unies à mettre en œuvre tous les outils disponibles, dont des mesures et mécanismes judiciaires ciblés, afin d’améliorer le respect des normes du droit international. En effet, ce droit prévoit la protection des travailleurs humanitaires et la poursuite judiciaire de toutes les personnes responsable de violation de cette protection. »

« Nous soulignons à quel point il est important d’améliorer la sécurité des aidants. En conséquence, nous exhortons les États membres de l’UE, l’ONU et son Conseil de sécurité à garantir la protection des intervenants humanitaires, tant locaux qu’internationaux. »

Enrique Guerrero Salom, eurodéputé et viceprésident S&D, a déclaré ceci :

« Nous invitons le Conseil des Affaires étrangères et la Haute Représentante aux Affaires étrangères de l’UE à demander aux chefs de mission de l’UE et à ses représentants appropriés de rédiger des rapports sur les cas de violations graves du droit humanitaire international. »

« Par ailleurs, nous appelons les Nations Unies et l’Union européenne à promouvoir des campagnes d'information. Il s'agit de s'assurer que l'ensemble des acteurs, y compris les groupes armés non étatiques, soient parfaitement conscients de leurs obligations en droit international. Il s’agit aussi de faciliter l’assistance et la protection humanitaires des personnes se trouvant dans leur zone d’influence. »

Le Groupe S&D condamne les massacres qui ont fait, ce 27 avril, au moins 14 victimes parmi les patients et trois parmi les médecins d’un hôpital dans la ville syrienne d’Alep. Il condamne également la destruction de l’hôpital al-Quds, qui prive la population locale de soins de santé essentiels.