Nous soutenons les Balkans occidentaux dans la réalisation de leurs aspirations européennes, déclarent les S&D

Le Groupe S&D au Parlement européen reste attaché au processus d'élargissement de l’UE aux Balkans. Dans cette optique, il souligne que la politique d’élargissement de l’Union renforce la stabilité et la démocratie dans la région. En conséquence, il faut maintenir cette politique et même la renforcer.

La plénière du Parlement européen du 13 juin a discuté les rapports d'évaluation pour la Serbie, le Kosovo et l’ancienne République yougoslave de Macédoine, qu’elle a adoptés ce 14 juin. Le Groupe S&D salue cette adoption, qui intervient dans la foulée d’élections dans les trois pays. Celles-ci constituent un excellent point de départ pour réaliser les réformes urgentes et pour progresser vers l’intégration européenne.

Tanja Fajon, eurodéputée et viceprésidente S&D, rapporteuse fictive pour la Serbie, a déclaré ceci:

« Je salue l’adoption du rapport de 2016 concernant la Serbie, qui témoigne de l’accomplissement d’une série de progrès. Toutefois, je crains que la description sur papier ne reflète pas la réalité du terrain. En effet, j’entends trop souvent des Serbes en général et les jeunes en particulier se plaindre de l’absence d’État de droit, de démocratie, de liberté des médias et de respect pour les droits de l'homme. Ce n’est pas cette Serbie que nous voulons intégrer à la famille européenne. En conséquence, je souhaite à la Serbie, acteur important de la région, de devenir un pays prospère, économiquement et socialement stable, où la démocratie est devenu le mode de vie et n’est pas restée un mot sur le papier. »

Pier Antonio Panzeri, eurodéputé S&D et rapporteur fictif pour le Kosovo, a indiqué ce qui suit :

« L’approbation de ce rapport nous permet de concentrer notre attention sur différents points cruciaux qui empêchent encore l’intégration complète du Kosovo. En effet, le rapport pointe une série d’améliorations remarquables en matière économique et dans le domaine des revenus fiscaux. Toutefois, pour que le Kosovo poursuive un développement durable à long terme, il doit mettre en œuvre des réformes sociales et structurelles. Or, celles-ci ne sont réalisables que moyennant une meilleure collaboration entre groupes politiques du pays. »

« Par ailleurs, les résultats des dernières élections constituent un cadre fragmenté et complexe sur le plan des relations avec le voisin serbe. Dans ces conditions, nous espérons que le futur gouvernement soit capable d’assurer au pays la stabilité indispensable, afin de poursuivre le processus d’intégration à l’Union européenne. De plus, je pense que nous devons résoudre la question de la non reconnaissance du Kosovo par cinq États membres de l’UE. En effet, je suis convaincu qu’un changement d’attitude de ces pays favoriserait l’amélioration des relations entre le Kosovo et la Serbie. »

Tonino Picula, eurodéputé S&D et rapporteur fictif pour l’ARY de Macédoine, a ajouté ceci :

« Je salue l’adoption d’un rapport bien équilibré pour ce pays. Dans le même esprit, je salue la formation du nouveau gouvernement dirigé par notre parti frère, le SDSM. Ce gouvernement est en situation de nous montrer un style de gouvernance différent, à la fois démocratique, inclusif et orienté réformes. En effet, la mise en œuvre de l’accord de Pržino et des réformes prioritaires urgentes est capitale pour ramener la Macédoine sur la voie de l’intégration européenne. Tous les partis ont souscrit à cette voie, et tous les citoyens la souhaitent et la méritent. »

« Dans ce contexte, le Groupe S&D est prêt à collaborer avec le nouveau gouvernement, pour répondre aux aspirations des citoyens, procéder aux réformes requises et faire progresser le pays. »

Eurodéputés impliqués
Coordinateur
Croatie