« Notre but : une politique de tolérance zéro pour la fraude concernant le budget de l’UE », indiquent les S&D

Le Parlement européen a demandé, ce 11 mars, la mise en œuvre d’une politique de lutte sévère contre la fraude, accompagnée de mesures efficaces pour réduire le nombre d’irrégularités budgétaires.
 
Le rapport annuel concernant la protection des intérêts financiers de l’UE indique qu’en 2013, les irrégularités non frauduleuses portaient sur un montant de 1,84 milliards d'euros, tandis que les irrégularités frauduleuses s'élevaient à 309 millions d'euros.


Georgi Pirinski, eurodéputé S&D et auteur du projet de résolution du Parlement européen, a déclaré ce qui suit :
 
« Nous devons de toute urgence renforcer les mesures de lutte contre les cas de fraude et appliquer en la matière une politique de tolérance zéro. Parallèlement, nous soulignons la nécessité d’actualiser les capacités administratives des États membres et de simplifier les règles de l’UE, afin de faciliter la mise en conformité et réduire drastiquement les irrégularités non frauduleuses. »
 
« Nous attachons une égale importance à la réduction des irrégularités côté revenus que côté dépenses du budget de l'UE. Nous devons consentir un effort déterminé pour améliorer les pratiques des États membres en matière de détection des fraudes et d’établissement de rapports. Cet effort doit aussi porter sur l’instauration de critères et lignes directrices communes, qui permettent l’interprétation objective des irrégularités rapportées – tout en évitant de stigmatiser nommément les pays concernés. »
 
« Nous appuyons la Commission dans son intention de poursuivre l’amélioration du cadre, d’accroître la lutte contre la fraude et de continuer à réduire les irrégularités, ainsi que sa volonté de s'attaquer vigoureusement à la corruption au sein des institutions européennes. »
 
« Dans cet esprit, nous appelons la commission de supervision de l’OLAF (Office européen de lutte anti-fraude) à rendre compte au parlement de tout retard de réaction de la part de l’OLAF concernant des manifestations de fraude, ainsi que de toute préoccupation concernant l'exactitude de données et les méthodologies mises en œuvre. »