Ce 16 mars, le Groupe S&D organisait une manifestation à Bruxelles intitulée fièrement « Non aux murs en Europe ! ». Dans la foulée, le président S&D Gianni Pittella pointait qu’il était de la responsabilité de chacun de s’impliquer dans la bataille pour sauver l’Europe. Pour Pittella, cette crise menace non seulement l’UE en tant qu’ensemble d’institutions, mais, pire, l’Europe en tant que projet pour les générations futures.
Gianni Pittella a déclaré ceci en prévision du sommet du Conseil du 17 mars à Bruxelles :
« Si l’accord avec la Turquie est important, il ne doit toutefois pas se conclure à tout prix. Ankara ne sauvera pas l’Europe. Nous devons nous sauver nous-mêmes, en appliquant enfin le système de répartition, en renforçant Schengen et en révisant l’accord de Dublin. Il faut instaurer des procédures de violation applicables aux États membres qui ne se conforment pas aux décisions adoptées concernant la répartition des réfugiés, et similaires à celles mises en œuvre lorsque la discipline budgétaire est en jeu. Car aujourd‘hui, c’est l’existence de l’Union européenne elle-même qui est en jeu. »
« Nous pensons que l’accord avec la Turquie est positif. Toutefois, les droits de l'homme comme la liberté de la presse ou les droits des minorités sont non négociables et nous ne les marchanderons pas. Si elle veut garder ouvertes les négociations d’adhésion, la Turquie doit appliquer pleinement le protocole d’Ankara qui reconnaît la République de Chypre. Nous espérons que ce sommet du Conseil, troisième en l’espace d’un mois, produira enfin un résultat décisif qui abattra les murs et construira une nouvelle Europe fondée sur la solidarité et la responsabilité. »
Pour en savoir plus, consulter le site #EUWakeUp
Cliquer ici pour télécharger les informations gratuites pour diffuseurs
Video of the No More Walls in Europe - #EUWakeUp
