« L’UE doit tenir ses promesses concernant l'aide au développement », déclarent les S&D

Le Groupe S&D au Parlement européen a salué l’adoption, ce 19 mai, du rapport « Financer le développement », qui souligne la nécessité pour l’UE et les États membres de réaffirmer leur leadership politique et de tenir leurs engagements en matière d’aide publique au développement (APD).

Le Groupe S&D met en avant la nécessité de trouver des solutions internationales au financement du développement, et de négocier un nouveau cadre pour les objectifs du développement.
De plus, l’UE doit continuer à renforcer l’efficacité et la coordination de l’aide au développement.

La résolution du 19 mai constitue la contribution du Parlement européen à la position de l’UE pour la conférence de haut niveau, prévue en juillet à Addis-Abeba.
 
Pedro Silva Pereira, eurodéputé et rapporteur S&D, a déclaré ce qui suit :
 
« Je suis très heureux que mon rapport bénéficie d’un si large soutien. En conséquence, j’exhorte la Commission et les États membres à en tenir compte lorsqu’ils définiront la position de l’UE en vue de la conférence de juillet à Addis-Abeba, consacrée au financement du développement. »
 
« Le rapport demande à l’UE de rester fidèle à ses valeurs et de peser de tout son poids en faveur du financement du programme de développement après 2015.
 
« Comme le montre la crise en Méditerranée, la politique de développement est cruciale pour rendre le monde plus inclusif et plus pacifique. Par conséquent, elle doit être correctement financée. Si Addis-Abeba n’aboutit pas à des engagements ambitieux, concrets et crédibles, les futurs objectifs durables risquent d’en rester au stade des belles paroles. »
 
Norbert Neuser, porteparole S&D pour le développement international, a ajouté ceci :
 
« Les États membres de l’UE doivent enfin réaliser les promesses faites en 2000, c’est-à-dire affecter 0,7 % de leur PIB à l’aide publique au développement. C’est une honte que seuls 4 États membres sur 28 aient tenu leur engagement. »
 
« À cet égard, j’exhorte aussi le parlement à revenir sur sa position concernant les minerais des zones en conflit. Si nos politiques ne sont pas conséquentes et permettent le financement de conflits, parce que nous sommes incapables d’adopter des règles contraignantes en matière de certification, nous ne devons pas être surpris que nos efforts de développement produisent peu de résultats. »