Le 12 décembre en fin de journée, la plénière du Parlement européen abordera la situation des migrants en Libye.

Dans cette perspective, l’eurodéputée et viceprésidente du Groupe S&D Elena Valenciano a déclaré ceci :

« Des milliers d’êtres humains subissent des conditions dégradantes en Libye, pour la seule raison qu'il s’agit de migrants qui tentent de trouver une nouvelle vie plus décente. Dans ce contexte, nous devons plus nous investir dans la protection de ces personnes et de leurs droits. L’Europe ne réussira pas en se contentant de protéger ses frontières ou de tenter d’endiguer les flux. »

« Dans la situation actuelle extrêmement complexe de la Libye, l’UE doit être encore plus transparente sur ses actions et sur ses alliés locaux. À court terme, les retours volontaires dans les pays d’origine doivent être accompagnés des ressources nécessaires à leur réintégration. Parallèlement, les États membres doivent intensifier leurs efforts de réinstallation d’un nombre substantiel de réfugiés africains. À long terme, seul un vrai partenariat, adossé à l’ouverture d’autres voies d’accès sûres et légales, permettra la gestion durable du phénomène humain que sont les migrations. Et toutes les parties prenantes ont besoin de cette gestion, tant les pays d'Afrique que d'Europe. »

 

Antonio Panzeri, eurodéputé S&D, président de la sous-commission sur les droits humains et rapporteur du PE pour la Libye, a ajouté ce qui suit :

« La situation grave qui perdure en Libye est encore exacerbée, à l’heure actuelle, par l’horrible violation des droits humains que subissent les migrants dans les camps de détention libyens. Les S&D condamnent résolument toutes ces insupportables violations. »

« Dans ces conditions, l’Union européenne doit accroître son engagement en faveur de la stabilisation durable de la Libye, dans le contexte d’un processus politique facilité par l’ONU. De plus, l’UE doit intensifier son investissement en Afrique, pour s’attaquer aux racines des migrations. En conséquence, il est crucial de lancer une discussion franche sur la politique migratoire actuelle. Il faut mettre en œuvre une authentique surveillance de la gestion des droits humains, qui implique l’ensemble des acteurs clés, comme l’Organisation internationale pour les migrations (IOM), l’ONU et l’Union africaine. »