Les Socialistes & Démocrates au Parlement européen mènent la transition vers une économie circulaire, où chaque produit est conçu pour être recyclé, réutilisé ou re-manufacturé. Autrice de quatre rapports parlementaires pour l’économie circulaire, l’eurodéputée S&D Simona Bonafè a demandé à la Commission de présenter une stratégie d’élimination progressive des déchets plastiques. La plénière du Parlement européen s'exprimera ce 13 septembre sur cette nouvelle stratégie.

 

L’eurodéputée S&D Simona Bonafè a déclaré ceci :

«  Nous acceptons pleinement l’objectif de la Commission, qui consiste à rendre toutes les matières plastiques réutilisables et recyclables à l’horizon 2030. Cela est conforme avec l’accord sur le train de mesures concernant les déchets, ainsi qu'avec la transition vers une économie circulaire. »

« Il s’agit de changer les modes de conception, de production, d’utilisation et de recyclage des plastiques et des produits en plastique. Nous espérons que la politique de la Commission tiendra pleinement les engagements endossés par sa stratégie. De plus, nous espérons une rapide mise en œuvre des mesures visant à réduire les effets des objets en plastique à usage unique. Cela est particulièrement urgent pour nos mers et nos océans, où 100 000 tonnes de microplastiques flottent et menacent la santé humaine et animale. »

 

Kathleen Van Brempt, eurodéputée et viceprésidente S&D chargée de la durabilité, a ajouté ce qui suit :

« L’UE est une pionnière mondiale des stratégies qui visent à mettre fin aux déchets plastiques, tant en mer que sur terre. Dans ce contexte, nous autres Socialistes & Démocrates n'allègerons pas la pression sur la Commission et le Conseil, pour qu’ils réalisent un accord sur la directive concernant les objets en plastique à usage unique, avant la fin de la présente législature. »

« De plus, l’UE a besoin de politiques et de mesures qui stimulent la demande en plastiques secondaires, afin de faire en sorte que les plastiques recyclables le soient réellement. Dans la même optique, il faut instaurer des normes concernant le contenu minimum en plastiques recyclés dans les nouveaux produits commercialisés sur le marché européen. »

 

Miriam Dalli, eurodéputée et porteparole S&D pour la santé et l’environnement, a précisé les points suivants :

« En dépit des nouvelles technologies et de l’innovation rapide dans l’industrie chimique, nous ne réussissons toujours pas à réduire notre dépendance envers les plastiques. Or, cette dépendance implique la production de plus de 300 millions de tonnes de plastique à l’échelle mondiale, et l'aboutissement de millions de tonnes de déchets dans l'environnement en général et les océans en particulier. »

« Si le plastique n’est pas à condamner en soi, il faut changer notre mode de consommation et d’élimination de ces produits. Cette stratégie doit stimuler la création de modèles d’entreprise, de production et de consommation nouveaux, intelligents et circulaires, qui couvrent toute la chaîne de valeur. Cependant, la méthode primordiale d’éviter la production de telles quantités de déchets consiste à réduire leur utilisation, à accroître leur recyclage et à produire des matières réutilisables – tout en assurant leur élimination responsable. »

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