Le Conseil a adopté des approches générales de la transparence et de la prédictibilité des conditions de travail, de l’équilibre vie professionnelle-vie privée, et de la coordination Européenne des systèmes de sécurité sociale.
Dans la foulée, Agnes Jongerius, eurodéputée et porteparole du Groupe S&D pour l’emploi et affaires sociales, a déclaré ceci :
« Nous saluons les positions communes auxquelles le Conseil Emploi et Affaires sociales a abouti ce 21 juin au sujet de l’amélioration des conditions de travail de tous, y compris des travailleurs dans les positions vulnérables. C’est un pas dans la bonne direction. Cependant, il est honteux que la quasi-totalité des questions fondamentales, dont le public cible auquel sont destinés les droits et devoirs stipulés par cette directive, soit laissé à la discrétion des États membres. »
« Nous regrettons aussi la faible ambition des États membres sur la directive relative à l’équilibre entre vie professionnelle et privée. Leur position est beaucoup plus fade que celle adoptée à l’origine par la Commission européenne. Or, pour réaliser des progrès dans ce domaine, le niveau de rémunération des congés pour parents, pères et aidants ne peut être défini par les États membres. En effet, il faut des incitants plus forts pour encourager les hommes à s’impliquer plus dans les responsabilités d’aide, et pour améliorer la participation des femmes au marché du travail, afin de réaliser une vraie égalité des sexes. »
« Enfin, nous saluons le fait que le Conseil ait finalisé ses longues discussions sur la coordination des systèmes de sécurité sociale. En conséquence, nous nous réjouissons de pouvoir lancer très vite les négociations. Car il est essentiel de finaliser ces trois dossiers importants avant la fin de la législature. Dans cet esprit, nous attendons des États membres qu’ils mènent des discussions constructives et ouvertes avec le Parlement Européen, et qu’ils tiennent les engagements pris dans le cadre du socle européen des droits sociaux. »
