Les progrès technologiques et la nécessité de réduire les émissions de CO2 afin d’inverser le réchauffement climatique ont occasionné une transformation profonde du secteur du transport. Les Socialistes & Démocrates s’engagent pour que cette transformation soit une opportunité tant pour les citoyens que pour l’industrie.

 

Dans cette optique, le Parlement européen débattait, ces 12 et 13 septembre, d’un rapport élaboré par l’eurodéputé S&D István Ujhelyi, au sujet d’un programme pour la future mobilité de l’UE. Objectif : étudier les mutations du secteur du transport, y compris l’économie collaborative, l’automatisation et la numérisation, afin de commencer à élaborer les politiques les plus efficaces.

 

L’eurodéputé S&D István Ujhelyi a déclaré ceci :

« Si un grand nombre des lois européennes nouvelles et importantes qui voient le jour est consacré à différents aspects du secteur du transport, il manque toujours un authentique cadre européen qui tienne compte des nouvelles technologies et de la recherche. De plus, nous devons veiller à ce que les États membres agissent en concertation. En effet, tout le monde a intérêt à exploiter l’innovation pour doper notre compétitivité et ne pas stagner par peur du changement. »

 

« Or, l’industrie automobile est une force motrice de l’économie européenne : elle représente près de 7 % du PIB de l’UE et emploie 12,2 millions  de personnes. Sur ce nouveau marché du travail, nous devons assurer aux Européens les compétences requises tant professionnellement qu’en tant que consommateurs. Cette industrie joue par exemple un rôle crucial en Hongrie, où elle représente presque 10 % du PIB et emploie 170 000 travailleurs. »

 

 

Ismail Ertug, eurodéputé et porteparole S&D pour les transports, a ajouté ceci :

« Le secteur du transport de l’UE doit s’adapter d’urgence aux nouvelles réalités comme les véhicules autonomes, les carburants alternatifs et les groupes motopropulseurs. En tant que décideurs politiques, nous voulons traiter non seulement les aspects juridiques, procéduraux et de sécurité, mais aussi nous attaquer aux défis relatifs à l’infrastructure requise pour les voitures autonomes et les véhicules alternatifs propres. »

 

« Par ailleurs, les échanges entre décideurs politiques et parties prenantes au sujet de la mobilité de l’avenir sont cruciaux dans de nombreux domaines : carburants et groupes motopropulseurs de l’avenir, changement de la mobilité urbaine, défis pour les autres modes de transport. Nous devons nous occuper de questions multiples comme la sécurité routière, les responsabilités, la protection des données, l’infrastructure ou l’acceptation par la société des véhicules autonomes. »

 

Eurodéputés impliqués