Les S&D demandent le réglage fin du système d’échange de quotas d’émission (SEQE)

Matthias Groote, eurodéputé et porteparole S&D pour le climat, a salué, ce 15 juillet, la proposition de la Commission européenne qui vise à réformer le système d’échange de quotas d’émission (SEQE). En effet, le Groupe S&D avait insisté pour qu’un plan soit proposé avant l’été.

L’eurodéputé S&D Matthias Groote a déclaré ceci :

« Il est urgent de mettre à jour le SEQE, il n’y a plus un seul jour à perdre. Après l’approbation de la réserve de stabilité du marché, conçue pour gérer à court terme les quotas excédentaires, nous devons réformer le SEQE afin d’accroître son efficacité, de nous permettre d’atteindre nos objectifs de réduction des émissions et de contribuer à la transition vers une économie à faible intensité de carbone. Cela fait partie de notre conception d’une Europe compétitive. »

« En effet, le SCEQE est un des principaux piliers de la politique climatique de l’UE. Il constitue notre principal instrument de réduction des émissions et de lutte contre le changement climatique. Au moment où le reste du monde prend enfin conscience des menaces et défis du changement climatique – pour la planète, pour la santé de la population et pour la durabilité de l’économie – l’Europe doit conserver son leadership en la matière et proposer des approches innovantes. »
 
« Notre volonté de renforcer le SEQE apporte la stabilité aux investisseurs potentiels et envoie un message clair en préparation des négociations climatiques du COP21, prévues décembre à Paris. »

« Il ne s’agit pas de mettre en danger notre industrie. Au contraire, nous devons commencer à réduire le nombre d’exceptions – les quotas gratuits – accordés en tant que provision sur fuite de carbone. La réponse ne consiste pas à faire des exceptions, mais à favoriser la recherche et l’innovation et à aider les industries à forte consommation énergétique à passer vers un modèle à faible intensité de carbone. »

« Par ailleurs, nous pouvons non seulement fabriquer des produits moins chers, nous pouvons aussi exporter notre savoir-faire. »