Les S&D demandent la tolérance zéro pour l’exploitation des travailleurs

Ce 2 juin, les eurodéputés S&D ont demandé à l’UE d’adopter une politique de tolérance zéro envers l’exploitation du travail. En effet, un rapport alarmant, publié ce même jour par l'Agence des droits fondamentaux de l’UE (ADF), révèle que les travailleurs de secteurs comme l’agriculture, la construction, l’hôtellerie et la restauration, les travaux domestiques et la manufacture, font l’objet d’une exploitation grave.

Jutta Steinruck, eurodéputée et porteparole S&D pour les affaires sociales et l’emploi, a déclaré ceci :
 
« Les résultats du rapport de l’ADF m’ont beaucoup choquée. Il n’y a pas de place en Europe pour l'exploitation des travailleurs. En conséquence, les Socialistes & Démocrates soutiennent l’appel lancé par l’Agence des droits fondamentaux de l’Union en faveur d’une politique de tolérance zéro envers l’exploitation du travail. »
 
« À cet effet, nous avons désespérément besoin de sanctions qui permettent de pointer les brebis galeuses parmi les entreprises. »
 
« Les consommateurs doivent savoir quelles entreprises traitent leurs travailleurs de manière criminelle et lesquelles adhèrent à des normes du travail équitables. »
 
« À l’heure actuelle, les exploiteurs ne courent aucun risque, ils peuvent agir sans surveillance. Les victimes ne connaissent pas leurs droits et ont peur de perdre leur emploi. En conséquence, nous devons instaurer, à l’échelle de l’Europe, des inspections obligatoires des lieux de travail, pour mettre fin à l’exploitation. La plateforme contre le travail non déclaré, dont nous négocions actuellement la création, constituera un bon instrument, dans ce contexte. »