Ce 27 mai, les eurodéputés S&D ont salué le projet de budget 2016 proposé par la Commission. En effet, celui-ci accroît significativement le financement de la solidarité extérieure et prévoit plus d’argent pour faire face à la crise de la migration en Méditerranée Sud.
Présenté par la viceprésidente de la Commission européenne, Kristalina Georgieva, ce budget doit à présent être approuvé par le Parlement européen et par le Conseil.
Eider Gardiazábal Rubial, porteparole du Groupe S&D en commission des budgets, a commenté en ces termes la présentation :
« Nous sommes heureux de constater que la Commission a entendu les appels du Parlement européen pour libérer plus de fonds afin de faire face à la crise migratoire qui se déroule actuellement en Méditerranée. »
« Nous plaidons depuis longtemps pour affecter plus d’argent tant à l’amélioration de la situation sécuritaire dans la région qu’à l’aide aux demandeurs d’asile légitimes, qui fuient les guerres et les persécutions. À présent, nous devons faire en sorte que ces augmentations ne soient pas supprimées lors des négociations avec le Conseil. »
« Par rapport au budget dans son ensemble, nous sommes heureux que le projet de la Commission reflète nos priorités en matière de croissance et d’emploi. Bien que la situation économique en Europe s’améliore lentement, de trop nombreux Européens continuent à se débattre dans les conséquences de la crise économique. Cela vaut particulièrement pour les jeunes Européens. Dans ce contexte, l’absence, dans les propositions de la Commission, de fonds frais pour la garantie pour les jeunes, nous inquiète. »
Jens Geier, négociateur du Groupe S&D pour le budget 2016, a ajouté ceci :
« Pour nous, ce projet comporte de nombreux points positifs, comme l’augmentation des fonds pour faire face à la crise aux frontières de l’Europe, l’accroissement des fonds destinés à l’investissement et l’emploi et une attention renouvelée à la solidarité internationale. »
« À présent, la balle est dans le camp du Conseil. Nous devons expliquer très clairement que nous n’accepterons pas de coupes majeures dans les budgets affectés par ce projet aux priorités clés. »
« En effet, par le passé le Conseil s’est trop souvent plus focalisé sur le chiffre global que sur le fait que le budget aide ou non l’Europe à faire face aux défis. Nous ne pouvons pas permettre que cela se reproduise. »
« En ce qui concerne la résolution de la crise actuelle des paiements, nous constatons que des pas sont faits dans la bonne direction, mais que le but n’est pas encore atteint. Par conséquent, nous demandons des informations détaillées sur la manière dont la Commission et les États membres prévoient de faire face à cette question de manière crédible et durable. »
