Ce 19 août, Gianni Pittella, président du Groupe des Socialistes & Démocrates au Parlement européen, a appelé le président du Soudan du Sud à signer sans délai l’accord de paix prévu pour mettre fin à la guerre civile qui ravage le pays. Il a également déclaré que si le président Kiir ne signait pas rapidement, l’UE n’aura pas d’autre choix que de lui imposer des sanctions ciblées.
M. Pittella a déclaré ce qui suit, après le refus de signature par le président Kiir de l’accord négocié par les dirigeants régionaux :
« Étant donné que le Moyen-Orient retient actuellement l’attention du monde, le risque est grand que le conflit au Soudan du Sud tombe dans l’oubli. Or, des milliers de personnes ont été tuées, et plus de 1,6 millions ont été déplacées. Toutes les parties impliquées doivent être conscientes que si l’accord de paix négocié n’est pas parfait, il constitue la meilleure opportunité de mettre fin au bain de sang et de permettre à la population du Soudan du Sud de poursuivre leurs vies. »
« Si le président Kiir continue à traîner des pieds et ne signe pas l’accord, l’UE n’aura pas d’autre choix que d’envisager des sanctions à son encontre et de tous ceux qui continuent à alimenter le conflit. »
« En effet, en plus du déplacement de millions de personnes, des récits horribles font état de viols en bande et de massacres de civils. Il incombe au gouvernement de mener une enquête approfondie et impartiale sur tous les crimes de guerre présumés. »
« Les conflits en Europe nous enseigné que les accords de paix ne satisfont pas tout le monde et que toutes les parties doivent faire des concessions. Les dirigeants doivent montrer leur capacité à placer l’intérêt du pays dans son ensemble avant leurs intérêts personnels ou ethniques, afin d’assurer un meilleur avenir à l'ensemble de la population du Soudan du Sud. »
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