Le PE veut libérer 400 millions d’euros pour la crise des réfugiés

Ce 14 octobre, le Parlement européen a voté en faveur de la libération de 400 millions d'euros pour répondre en 2015 à la crise des réfugiés. En effet, le PE a largement soutenu le rapport élaboré par l’eurodéputée S&D Eider Gardiazabal sur le sujet.
 
Eider Gardiazabal, eurodéputée et porteparole S&D en commission des budgets, rapporteuse du PE pour le budget 2015, a déclaré ceci:

« Le mois dernier, les dirigeants nationaux ont enfin pris des mesures et se sont mis d’accord sur la répartition de 160 000 réfugiés. Nous avons salué cet accord. Toutefois, si nous voulons gérer efficacement et effectivement la crise actuelle des réfugiés, nous avons besoin d’argent pour financer immédiatement de nouvelles initiatives. Aujourd’hui, le Parlement européen a soutenu notre rapport qui demande d’amender le budget 2015, afin de libérer 401,3 millions d’euros et de les affecter à la gestion de la crise cette année. »
 
« Ce montant inclut 100 millions d’euros pour le renforcement de la solidarité et le partage des responsabilités entre États membres sur le plan de l’accueil de l’influx massif de réfugiés. Il prévoit 300 millions d’euros pour financer les pays voisins, afin de leur permettre de faire face à la crise plus efficacement et plus humainement. Enfin, 1,3 millions d’euros sont prévus pour accroître les effectifs des agences qui opèrent sur la ligne de front (Frontex, le Bureau européen d'appui en matière d'asile-BEA et Europol). »

« Parallèlement à ces augmentations, 55,7 millions d’euros de crédits de paiement ont été réservés à l’aide humanitaire immédiate aux réfugiés dans le besoin. »

« La gestion de la crise par les gouvernements nationaux a été totalement inadéquate. Elle a provoqué des scènes de chaos, qui ont alimenté les peurs des citoyens européens concernant notre capacité à faire face au nombre de réfugiés qui arrivaient. Il faut être clair envers nos citoyens : nous sommes capables de faire face à cette crise. Aujourd’hui, nous avons montré que nous disposons et de la volonté politique et des ressources nécessaires. À présent, les gouvernements nationaux doivent agir avec la même urgence et utiliser ces ressources pour améliorer la situation sur le terrain. »