Les Socialistes & Démocrates au Parlement européen ont annoncé, ce 4 février, la création d’un groupe de travail spécial pour contribuer à l’élaboration d’une réponse efficace et intégrée au terrorisme.
Ce groupe sera coprésidé par les eurodéputés Tanja Fajon, vice-présidente S&D pour les libertés civiles, la justice et les affaires intérieures, et Knut Fleckenstein, vice-président S&D pour les affaires étrangères.
Ce groupe de travail couvrira un large éventail de domaines politiques : enseignement, protection sociale, collaboration entre services de renseignement, protection des droits fondamentaux, non-discrimination et protection des minorités, protection des données, gestion des frontières communes, police et coopération judiciaire, coopération avec des pays extérieurs à l’UE en matière de politique de sécurité.
En effet, cette multidisciplinarité constitue le fondement de l'approche des S&D dans la lutte contre le terrorisme.
Le groupe de travail se compose des eurodéputés suivants :
Claude Moraes (président de la commission Libertés civiles, justice et affaires intérieures du Parlement européen) ;
Birgit Sippel (coordinatrice pour les libertés civiles, la justice et les affaires intérieures) ;
Richard Howitt ;
Ioan Mircea Pașcu ;
Elena Valenciano ;
Maria João Rodrigues ;
Jörg Leichtfried ;
Victor Boștinaru.
La vice-présidente S&D Tanja Fajon a annoncé comme suit la création du groupe de travail :
« On ne peut contrer efficacement la menace terroriste qu’en alliant la mise à niveau des politiques de sécurité à la protection des droits et libertés fondamentaux et à un effort d’intégration majeur des groupes vulnérables dans nos sociétés. Nous avons en effet besoin d’une approche holistique de la lutte contre le terrorisme. Il faut s’attaquer à la radicalisation dans les écoles et en prison, et il faut focaliser le débat sur l’antisémitisme et l’islamophobie en Europe. »
Knut Fleckenstein, vice-président S&D, a ajouté ceci :
« Pour combattre efficacement le terrorisme, nous devons identifier les personnes qui financent les réseaux. Nous devons prendre une position claire sur les mesures requises pour supprimer les flux financiers. Plus important encore, nous devons rigoureusement mettre en œuvre et faire respecter ces mesures. Pour réussir dans cette entreprise, nous devons renforcer nos liens avec des pays tiers et constituer une alliance internationale. »
