À l’occasion des réunions de ce matin avec Sigmar Gabriel, vice-chancelier d’Allemagne et président du SPD, Michel Sapin, ministre français des Finances et Martin Schulz, président du Parlement européen, le président du Groupe S&D Gianni Pittella a déclaré que le plan d’investissement de Juncker constituait un bon point de départ – mais qu’il devait être renforcé en laissant aux États membres plus de liberté de manœuvre en matière d’investissements.
Gianni Pittella a déclaré ceci en substance :
« Le prochain Conseil européen sera crucial. Nous devons faire un pas de plus que le plan Juncker, et laisser aux États membres plus de liberté de manœuvrer dans le cadre du Pacte de stabilité et de croissance (PSC) : »
« 1) Les contributions nationales au Fonds européen pour les investissements stratégiques doivent être considérées comme neutres par rapport au PSC.
2) Il faut appliquer le même principe aux contributions nationales aux projets de l’UE sélectionnées pour le plan Juncker. »
« Le Conseil européen peut mettre en œuvre ces deux mesures sans modifier le Pacte de stabilité et de croissance. »
« Par ailleurs, nous encourageons les investisseurs institutionnels et les banques nationales de développement à participer au plan Juncker. »
« Le Groupe des Socialistes & Démocrates a pour but de réaliser cette grande révolution, étant donné que dans le contexte actuel, une approche de bon comptable serait une arme rêvée pour les populistes et eurosceptiques de toute l’Europe. L’UE ne peut pas devenir le terrain d’une nouvelle bataille des déficits. Ce serait une preuve d’aveuglement et une erreur stratégique. La stratégie politique à long terme doit primer. »
« Car l’économie européenne est une – et en tant que telle, elle ne redémarrera que si les États membres sont en mesure de relancer les leurs, tout en mettant en œuvre des réformes efficaces et significatives. »
