Ce 31 mai, le Parlement européen endossait l’appel lancé par le Groupe S&D et qui vise à placer l’autonomisation de femmes au cœur de la politique étrangère de l’UE. Dans ce cadre, les eurodéputés progressistes du Parlement européen soulignaient l’importance de l’autonomisation des femmes et de leur droit à l’autodétermination sexuelle et génésique – deux conditions préalables au développement durable.

Linda McAvan, eurodéputée S&D et présidente de la commission Développement du Parlement européen, a déclaré ceci :

« La réalisation de progrès sur les plans de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes doit constituer une partie essentielle des relations extérieures de l’UE. Car l’amélioration de la vie des jeunes filles et des femmes dans le monde est la seule manière de réaliser le développement durable. En conséquence, l’UE doit en tenir compte dans toutes ses relations avec des pays tiers, qu’il s’agisse de commerce, d’agriculture ou de développement. De même, l’Union doit collaborer avec les pays du monde pour faire en sorte que leurs budgets nationaux s’orientent vers le développement des femmes. Investir dans les jeunes filles et les femmes est essentiel pour doper les économies en développement. »

Liliana Rodrigues, eurodéputée S&D responsable de ce rapport en commission des droits de la femme, a ajouté ce qui suit :

« Le droit de décider de son corps et de sa vie n‘est pas seulement un droit humain, c’est aussi une condition préalable à la réalisation des Objectifs du développement durable de l’ONU. Dans cette optique, nous autres Socialistes & Démocrates insistons sur le fait que l’accès au planning familial, aux services de santé maternelle et à des services d’avortement sûrs et légaux, n’est pas négociable. En effet, ces accès contribuent à sauver des millions de vies, et ils sont particulièrement importants pour les femmes et jeunes filles dans les zones de guerre, où des millions d’entre elles sont victimes de viols. »

« Dans cette optique, nous sommes heureux que les forces progressistes du PE aient repoussé une tentative d’affadissement du rapport, lancée par les groupes de droite. Car il est essentiel que le Parlement européen continue à se battre pour les droits des jeunes filles et des femmes du monde entier. »