Ce 1er mai, la ville de Milan accueillera une Exposition universelle exceptionnelle, sur le thème « Nourrir la planète, l’Énergie au service de la vie », à laquelle participent 140 pays et qui attend plus de 20 millions de visiteurs. Dans ce contexte, les députés européens appellent les gouvernements et institutions de l’Union à profiter de l’élan créé par cet événement hors du commun, pour promouvoir le droit à la consommation d’aliments sains, et pour soutenir tous azimuts le renforcement et la durabilité de l’agriculture.
En effet, une résolution, adoptée ce 30 juin à Strasbourg par le Parlement européen, pointe les déséquilibres existants en matière de droit à l’alimentation. Elle rappelle qu’à l’échelle mondiale, 30 % des denrées alimentaires sont gaspillées et que la faim coexiste avec des niveaux d’obésité paradoxaux.
Paolo De Castro, eurodéputé et porteparole S&D pour les politiques agricoles, qui est à l’origine de cette résolution, a déclaré ce qui suit :
« Expo Milano 2015 est une occasion extraordinaire pour discuter, à l’échelle internationale, de la question mondiale de la sécurité alimentaire, qui s’articule autour de l’agriculture et de la pêche. »
« La résolution du PE exhorte la Commission et l’ensemble des États membres de l’UE à exploiter cette occasion pour s’impliquer, conjointement avec le Parlement européen, dans la lutte contre le gaspillage alimentaire et la sous-nutrition, en assurant l’accès universel aux denrées alimentaires. Or, ce résultat ne peut être obtenu que par la mise en œuvre de politiques agricoles, environnementales et sociales qui encouragent l’exploitation des sols dans une perspective de durabilité, élément vital pour répondre au défi de la sécurité alimentaire. »
La viceprésidente S&D Isabelle Thomas a ajouté ceci :
« Il est important de considérer la pêche dans le contexte de notre programme politique en matière d’alimentation, à l’instar de l’agriculture, puisque toutes deux produisent des protéines. »
« En tant que viceprésidente du Groupe S&D chargée de ces deux domaines politiques, je remarque souvent leurs similarités. En effet, les deux secteurs ont besoin d’une régulation en matière d’environnement, de traçabilité, de durabilité et de prix, tant à l’échelle européenne que mondiale. »
