Ce 26 février, les Socialistes & Démocrates de la commission Affaires économiques et monétaires du PE s’abstenaient dans le vote sur l’accord provisoire négocié entre le Conseil et le Parlement européen au sujet du produit paneuropéen d'épargne-retraite individuelle (PEPP).

 

Pervenche Berès, eurodéputée et porteparole du Groupe S&D pour les affaires économiques et monétaires, a déclaré ceci :

« Bien que notre Groupe ait obtenu des résultats majeurs en matière de protection des consommateurs, nous ne pouvons accepter le train de mesures élaboré par la majorité libérale-conservatrice. En effet, le rôle secondaire attribué à l’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (AEAPP) nous inquiète, d’autant plus que le Conseil a encore réduit ce rôle au cours des négociations. Les tâches principales d’autorisation de ce nouvel outil paneuropéen resteront aux mains des autorités nationales. En conséquence, le produit perd le caractère authentiquement européen prévu par la proposition de la Commission européenne, et que les Socialistes & Démocrates étaient prêts à renforcer. »

 

Roberto Gualtieri, eurodéputé S&D et président de la commission Affaires économiques et monétaires, a ajouté ce qui suit :

« Confronté à la position initiale du Conseil, le Parlement européen s’est engagé dans des négociations difficiles afin de renforcer la protection des consommateurs et des épargnants. Le texte final présentait plusieurs améliorations, réalisées grâce à la position ferme des S&D sur, entre autres, le plafonnement des coûts et honoraires relatifs au PEPP de base, ou l’obligation d’informer les épargnants. Toutefois, le résultat des négociations n’est pas pleinement satisfaisant. En effet, l’opposition du Conseil a affaibli la dimension européenne du produit : les États membres ont manqué l’occasion de faire preuve d’une approche européenne. Dans ces conditions, nous avons voulu signaler par notre vote cette absence de dimension européenne. »

 

 

 

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