Lors du sommet tenu en juin 2003 à Thessalonique, les chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne ont promis une "perspective européenne" aux pays des Balkans occidentaux et ont clairement déclaré que "l'avenir des Balkans était au sein de l'Union européenne".

L'Union a besoin d'une stratégie d'élargissement active qui préserve l'engagement ferme des pays de l'élargissement, d'une part, et favorise et renforce le processus d'adhésion dans les Balkans occidentaux, d'autre part, surtout si elle veut conserver son influence sur le processus de démocratisation et de stabilisation. La Russie et la Turquie jouent déjà un certain rôle dans la région, une préoccupation qui est régulièrement mise en avant par les homologues du groupe S&D dans les pays des Balkans occidentaux, en particulier en Serbie, en Bosnie-Herzégovine et au Kosovo. Cependant, pour y parvenir, il y a lieu de prendre des mesures pour convaincre les gouvernements et les sociétés des Balkans occidentaux de l'avantage politique et économique que représente l'intégration européenne. Dans le même temps, et comme l'a souligné l'ancienne députée européenne S&D Maria Eleni Koppa dans son rapport de 2012 concernant l'élargissement, ces mesures devront contribuer à créer les conditions, non seulement politiques, mais également économiques et sociales, de l'adhésion à l'Union.