Le Groupe S&D est à l'initiative de la pression exercée par le Parlement européen en faveur de la création de certificats COVID-19 européens, susceptibles de mettre fin aux restrictions de voyage au sein de l’UE.

L’eurodéputé S&D Juan Fernando López Aguilar a mené les négociations destinées définir la position du PE concernant la création d'un certificat commun. Reconnu au sein de l'UE, celui-ci indiquerait si son porteur est vacciné, a été testé négatif ou est rétabli après infection par le coronavirus. Le Groupe S&D a insisté que ces certificats ne devaient pas impliquer de coûts pour le citoyens, devaient être disponibles également pour l’ensemble des citoyens de l’UE, et devaient respecter la vie privée. La création de ces certificats était débattue et votée ce 28 avril.

Juan Fernando López Aguilar, eurodéputé S&D, président de la commission Libertés civiles, Justice et Affaires intérieures, négociateur pour les certificats, a déclaré ceci :

« L’UE doit mettre en place les certificats COVID-19 européens afin de rétablir la confiance des citoyens qui exercent leur droit à la liberté de circulation dans le cadre de la poursuite du combat contre la pandémie de COVID-19. Les États membres doivent coordonner leurs ripostes, en toute sécurité, et assurer la liberté de circulation des citoyens au sein de l’UE. Les vaccins et les tests doivent être accessibles et gratuits pour tous les citoyens. Dès l’entrée en vigueur des certificats, les États membres ne doivent plus mettre en œuvre de restrictions supplémentaires. Il faut appliquer dûment le principe de non-discrimination ainsi que les lois et normes relatives à la protection des données. Le certificat doit être institué pour une durée d’un an et dans le seul but d’encourager la liberté de circulation au sein de l’UE. Il s’agit de dépasser l’actuelle incertitude juridique, de mettre fin aux mesures unilatérales et discriminatoires, de faciliter l’exercice du droit de libre circulation des personnes, et d’assurer la remise sur les rails, dans les plus brefs délais, d’un espace Schengen pleinement opérationnel. »

Birgit Sippel, eurodéputée et porte-parole S&D pour les libertés publiques, la justice et les affaires intérieures, a ajouté ce qui suit :

« Une énorme variété d'Européens profitent de la liberté de circulation au sein de l’UE, que ce soit pour des raisons de travail, de visites familiales ou de vacances. Voilà pourquoi il est essentiel que les certificats COVID-19 européens facilitent la liberté de circulation par temps de pandémie. Nous avons pu réaliser notre engagement de faire tout ce qu’il fallait pour rendre à nouveau pleinement opérationnel l’espace Schengen. De plus, le Parlement européen a réussi à adopter promptement et de manière décisive une position claire, qui délimite très spécifiquement le but et la durée de vie de ces certificats. Pour que les gens leur fassent pleinement confiance, ces documents doivent être temporaires, expirer après 12 mois et respecter pleinement la protection des données européenne. Si, après neuf mois, la Commission considérait qu’il fallait prolonger l’utilisation des certificats, elle devra présenter une nouvelle proposition, adossée aux leçons du présent règlement. Cependant, il faut être bien conscient que la pandémie poursuivra ses ravages, même avec les certificats. En conséquence, le déploiement aussi rapide que possible de la vaccination est la seule manière de garantir absolument la protection de la santé publique. »

Note aux rédacteurs :

Parmi les amendements à la proposition de la Commission figure le changement de nom, de certificats verts numériques en certificats COVID-19 européens.

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