Ce 24 juin, les Socialistes & Démocrates au Parlement européen tenaient un échange de vues virtuel avec le chef de file du parti SPD d’Allemagne, Norbert Walter-Borjans. Ils ont évoqué la prochaine présidence allemande du Conseil de l’UE, ainsi que les méthodes à mettre en œuvre afin que le rétablissement des suites de la pandémie de COVID-19 se déroule équitablement.

Iratxe García, présidente du Groupe S&D, a déclaré ceci :

« Nous avons eu un échange approfondi et stimulant avec le chef de file du parti SPD d’Allemagne, Norbert Walter-Borjans, sur la manière dont l’UE devra s’attaquer aux conséquences de la crise du COVID-19 en opérant une relance équitable, qui ne laisse personne sur la touche. Notre Groupe partage ses vues sur le sujet. Nous sommes confiants que le SPD sera le moteur de la présidence allemande de l’UE dès le premier juillet. Ces dernières semaines, nos camarades ont déjà marqué la politique allemande de leur sceau, en poussant le gouvernement à hausser la voix et le niveau de ses ambitions européennes. Ils continueront à lutter pour la protection et les progrès dont les Européens sont assoiffés. »

« Le plan de relance marquera le succès ou l’échec de l’Europe. Lors de la dernière crise, l’austérité aveugle et cruelle a généré des profits pour ces mêmes spéculateurs qui étaient à l’origine de la crise, tandis que les plus vulnérables étaient abandonnés à leur sort. Nous ne permettrons pas que cela se reproduise. L’argent doit aller à ceux qui en ont le plus besoin : nos régions et secteurs les plus durement touchés, uniquement les sociétés qui paient leurs impôts dans l’UE – et non à l’un ou l’autre paradis fiscal. Pas d’argent des contribuables pour les resquilleurs fiscaux. Cela et le respect de l’État de droit doivent constituer la seule conditionnalité des aides. »

Le chef de file du parti SPD, Norbert Walter-Borjans, a ajouté ce qui suit :

« L’Europe est bien plus qu’une communauté économique. L’Europe est avant tout un projet culturel et pacifique. Le fait qu’au cours des 75 dernières années, aucune guerre n’ait été infligée aux peuples de cette communauté, constitue le succès le plus retentissant de l’intégration européenne. Nos ancêtres n’ont jamais eu cette chance. »

« La pandémie de COVID-19 est probablement le défi majeur auquel l’UE est confrontée depuis sa fondation. C’est un test capital de la cohésion européenne. Seul le renforcement de la solidarité entre États membres permettra de contenir les risques et de doper l’emploi et l’économie. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour mettre la présidence allemande du Conseil de l’UE au service d’une Europe plus sociale, plus solidaire et plus durable, dont la démocratie et l’État de droit constituent les fondements. »

Jens Geier, dirigeant de la délégation du SPD allemand au Parlement européen, a précisé les points suivants :

« La direction du parti SPD et les ministres sociaux-démocrates du gouvernement allemand ont permis la réalisation de progrès sur la voie du renforcement de l’Europe. Au sein de la commission de la coalition, ils ont réussi à pousser la chancellerie à adopter une position qui, pour la première fois, abandonne les soi-disant dogmes allemands concernant les instruments financiers de l’UE. Il s’agit d’un résultat novateur. Son mérite incombe largement au SPD, sous la direction de Norbert Walter-Borjans et Saskia Esken. Le fait que les régions les plus durement touchées bénéficient, pour leur rétablissement, de subventions et non seulement de prêts, pourrait renforcer de manière décisive l’Union européenne durant la crise du COVID-19. »

« Ces 17 et 18 juillet, les représentants des États membres auront leur première rencontre physique depuis le début de la pandémie, où ils devront négocier la proposition de plan de relance européen. La pression exercée par les sociaux-démocrates a permis à cette proposition d’être à la hauteur des enjeux de cette crise sans précédent.  La solidarité européenne est la réponse correcte au populisme et au nationalisme de droite. Contrairement à ce que pensent de trop nombreux conservateurs, le Green Deal européen et la numérisation équitable constituent la feuille de route de l’UE. Il s’agit de laisser derrière nous la crise du coronavirus et de transformer l’Europe en continent durable, social, juste et neutre pour le climat. »

Eurodéputés impliqués
Présidente
Espagne
Chef de délégation
Membre
Allemagne
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