Ce 1er juillet, les eurodéputés S&D cosignaient une lettre adressée à la présidente de la Commission von der Leyen. Ce texte lui demande de rejeter le plan de relance et de résilience du gouvernement hongrois, parce que l’État de droit reste très précaire en Hongrie. Les signataires de la lettre affirment que la sélection et la distribution territoriale des mesures prévues par ce plan pourraient être sources de favoritisme, de népotisme, de fraude et de corruption.

Cette lettre à la présidente de la Commission est l’œuvre conjointe d’eurodéputés du Groupe S&D et d’autres groupes au Parlement européen, profondément préoccupés par l’attitude du gouvernement Orbán envers les droits fondamentaux. Ces eurodéputés ont aussi à cœur la défense des meilleurs intérêts financiers des citoyens, tant Hongrois que de toute l’Union.  

Eider Gardiazabal, eurodéputée et porteparole du Groupe S&D pour le budget, a déclaré ceci :

« Cette lettre n’est pas dirigée contre la population hongroise, quoiqu’affirme la propagande d’Orbán. La dégradation de l’État de droit dans cet État membre nous préoccupe profondément depuis l’accession au pouvoir du gouvernement Fidesz. En effet, ces dix dernières années l’indépendance du judiciaire et la lutte contre la corruption ont régressé de façon alarmante. De plus, le processus décisionnel et la concurrence en matière de marchés publics soulèvent de nombreuses interrogations. Or, comme notre lettre à la présidente von der Leyen l’indique, le respect de l’État de droit et la bonne gestion financière sont des éléments clés de la réussite de la relance en Europe. Les citoyens doivent avoir pleinement confiance dans le fait que leur argent est investi correctement et ne sert pas à mettre en péril les fondements de l'UE. Or, le plan de relance et de résilience proposé par le gouvernement de Budapest ne présente pas ces assurances, et doit par conséquent être rejeté. »

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