Le Parlement européen débattra de la situation en Crimée en soirée du 26 mars. Cinq ans après l’annexion illégale de la péninsule par la Russie, en 2014, les Socialistes & Démocrates restent attachés à la souveraineté, la sécurité et l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Dans cet esprit, ils condamnent la déstabilisation délibérée de ce pays par Moscou.
A la veille du débat, Tonino Picula, eurodéputé et rapporteur fictif S&D pour l’accord d'association UE-Ukraine, a déclaré ceci :
« L’Union européenne ne reconnaît pas et ne reconnaîtra pas l’annexion de la Crimée par la Russie. Ces cinq dernières années, nous avons été témoins de violations flagrantes des droits humains, de restrictions des libertés fondamentales et d’élections illégales, que nous avons condamnées. Les récentes initiatives guerrières de la Russie dans le détroit de Kertch et la mer d’Azov provoquent également une aggravation dangereuse des tensions. Nous avons résolument condamné cet usage injustifié de la force, et la poursuite de la militarisation de la région de la mer Noire nous inquiète. »
Victor Boştinaru, viceprésident S&D responsable des affaires étrangères, a ajouté ce qui suit :
« Cinq ans après l’annexion illégale de la Crimée par la Russie, notre détermination à condamner cette violation flagrante du droit international reste intacte. La Russie a transformé la Crimée occupée en forteresse qui déstabilise la région et constitue une grave menace pour l’UE et l’OTAN. Nous voulons indiquer clairement que nous ne tolérerons jamais, et que nous ne nous habituerons jamais à de telles violations graves et flagrantes du droit international. Nous restons fermement attachés à la protection de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine, ainsi que des droits humains dans les territoires occupés. Dans cette optique, les sanctions et mesures restrictives doivent rester en place tant que durent les violations, et doivent être renforcées si la situation l’exige. »
